Le lit d'état de Philippe Guillaume, prince d'Orange, 1618, Rijksmuseum, Amsterdam.
Hendrick Aertssens (auteur des légendes des gravures), Sylva anachoretica Ægypti et Palæstinæ, cinquante gravures de portraits par Boëtius Adams Bolswert d'après Abraham Bloemaert, 1619.
Joannem Bourghesium, Vitae, passionis et mortis Jesus Christi, Domini Nostri, mysteria, soixante-seize gravures par Boëtius Adams Bolswert, édité par Henri Aertssens, Anvers, 1622.
Père Antoine Sucquet, Via vitae aeternae, trente-trois gravures par Boëtius Adams Bolswert, 1623.
Boëcius Adams Bolswert, Le pèlerinage des sœurs Colombelle et Volontairette vers leur bien-aimé dans Jérusalem ; leurs aventures, empêchements et fins, texte et vingt-huit gravures par Boëtius Adams Bolswert, édité par Henri Aertssens à Anvers en 1626 pour le texte en flamant, en 1636 pour le texte en français[3].
Herman Hugo, Pia Desideria, quarante-huit gravures par Boëtius Adams Bolswert, 1628.
Abraham Bloemaert et Boetius Adams Bolwert, Ad sacrum speculum recurris? Hare fixus atque stupe intimoque ocello sanctorum legito parentum eremum, Abr. Bloemaert Invet. ; Boetius A. Bolvert Sculp, 1612[4].
Titus Brandsma Museum, Bolsward, Boëtius et Schelte : de Bolswert à Anvers, juin-[6].
Réception critique
« Ces images, même si elles ne sont pas dénuées de tout caractère moralisateur, illustrent une grande partie des événements du récit. À la manière de Montano, d'Otto van Veen ou de Herman Hugo, mais dans un style plus ingénu et plus divertissant, l'artiste retrace l'odyssée de l'âme chrétienne sur le chemin, semé d'embûches, qui doit la ramener à Dieu. Le couple mis en scène n'est toutefois pas celui de l'âme et de l'amour de Dieu, mais celui du vice et de la vertu, incarnés par deux sœurs qui rappellent la polarité entre les Vierges folles et les Vierges sages. » - Ralph Dekoninck, sur Le Pèlerinage des sœurs Colombelle et Volontairette vers leur bien-aimé dans Jérusalem[7]
Charles Van Hulthem (1764-1832), Saint Norbert, d'après Abraham van Diepenbeeck ; Le jugement de Salomon, Buste de Jules César et La résurrection de Lazare, d'après Rubens ; L'adoration des bergers, d'après Abraham Bloemaert[35].
↑Ralph Decononck, Ad Imagen - Statuts, fonctions et usages de l'image dans la littérature spirituelle jésuite du XVIIe siècle, Éditions Droz, 2005, page 355.
↑Guillaume de Bure, Catalogue des livres de feu M. le Duc de La Vallière, chez l'auteur, quai des Augustins à Paris, 1783, n°784 de l'inventaire, page 259.
↑Polydore-Cherles Vander Meersch, Catalogue raisonné de la précieuse collection de dessins et d'estampes, au nombre de près de 30.000, formant le cabinet de Monsieur Charles Van Hulthem, Imprimerie Van der Meersch, Gand, 1846, n°1071 à 1076 e l'inventaire, pages 170-171.
Œuvres de P.P. Rubens et de A. van Dyck, recueil des principaux tableaux de ces deux illustres peintres gravés par Schelte et Boetius de Bolswert, Luc Vorsterman, Paul Pontius et autres artistes, Amsterdam, 1808 (présentation en ligne).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Evelyne Verheggen, « Het gebruiken de verspreiding van de prenten uit de Pia Desiderada van Boëtius a Bolswert in de Noordelijke Nederlanden », dans l'ouvrage collectif sous la direction de Arie L. Molendijk, Materieel christendom - Religie en materiëlle cultuur in West-Europa, Uitgeverij Verloren, Hilversum, 2003.
Walter S. Melion, Meditative Art - The studies in the Northern devotional print, 1550-1625, Saint Joseph's University Press, Phiadelphie, 2010 (présentation en ligne).
Tjebbe T. de Jong, Anique C. de Kruijf, Evelyne M.F. Verheggen, Gerdina Eleonora Wuestman, Boëtius et Schelte : de Bolswert à Anvers - L'âge d'or des gravures d'après Bloemaert, Rubens et van Dyck, Éditions Titus Brandsma Museum, 2013.