Blonde CobraBlonde Cobra
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Blonde Cobra est un court métrage expérimental de 1963 réalisé par le cinéaste Ken Jacobs. LiminaireCe film underground unique et, à l'époque, très controversé est maintenant « généralement considéré comme un des chefs-d'œuvre du cinéma underground new-yorkais » et est un « témoignage audiovisuel des dons tragi-comiques de l'inimitable Jack Smith »[1]. Michele Pierson, David E. James et Paul Arthur écrivent que le film contient des « coups de gueule vertigineux quasi autobiographiques » qui tournent au sadisme. Le filmQuelques séquencesUne séquence du film montre Jack Smith[2] maquillé, portant des robes, jouant avec des poupées et fumant de la marijuana.
Un petit garçon vivant dans une grande maison de dix pièces est cité comme étant « potentiellement répugnant pour de nombreux téléspectateurs » en raison de l'exploration du sadisme envers les enfants et de la sexualité infantile. Dans cet épisode, le narrateur avoue avoir "fait sauter le pénis" d'un garçon de 7 ans avec une allumette.
La séquence Let's Call the Whole Thing Off[3] décrit de façon burlesque le film de Robert Siodmak de 1944, Le Signe du cobra (Cobra Woman). La dernière scène montre Smith poignardant un homme à la poitrine. Autres élémentsLe film contient de nombreux autres éléments qui ont choqué à l'époque de la sortie du film, comme des références à la nécrophilie, l'utilisation du mot "con", la possession d'un gode géant et le portrait de travestis. Les séquences sont séparées par de longues amorces noires où l'on entend des histoires débitées par Smith de sa voix nasillarde typique, des extraits d'émissions radiophoniques ou des méditations smithiennes, dont parmi les plus mémorables, "Pourquoi me raser quand je ne vois pas une bonne raison de vivre" ou "La vie est un triste métier", citant Greta Garbo et María Montez et, comme histoire, la confession des rêves lesbiens d'une religieuse. Fiche technique
Distribution
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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