Le nom de « DY10 » sont les références cadastrales du terrain sur lequel il a été construit, et qui appartenait en partie au diocèse de Nantes (l'autre partie dépendait d'une propriété privée)[1],[2].
Ce bunker est un vestige de la Seconde Guerre mondiale dont la construction a été mise en chantier après les premiers bombardements de 1941 sur la ville[2] ou ceux des 16 et 23 septembre 1943, qui marquent une intensification et une généralisation des destructions sur la ville[1]. L'ouvrage, composée de deux parties jumelles divisées en plusieurs pièces, sert à abriter les troupes allemandes et les ouvriers travaillant sur les Chantiers Dubigeon tout proches[1],[2].
Dans les années 1950 et 1960, les marches d'accès au blockhaus deviennent un lieu de rassemblement du mouvement ouvrier[1],[2].
En 1996, il fut occupé, en toute illégalité, par un collectif d'élèves de l'école d'architecture, qui le firent connaître pour son implication dans la vie culturelle alternative nantaise[2].
Le groupe de punk-hardcore Die Hölle y a enregistré son premier album le 11 septembre 2005[réf. nécessaire].
Des concerts y sont régulièrement organisés[3],[4].
Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN978-2-35179-040-3), p. 144.