La commune est née de la fusion des deux communes de Bay et de Blanchefosse, le 29 décembre1973. Des deux sections ainsi formées, Bay est au sud-est de Blanchefosse.
Elle est dans un paysage de bocage, la Thiérache ardennaise, avec un sol caractérisé au sud par une craie marneuse.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Serre, le ruisseau du Moulin Bataille, le ruisseau du Moulin Veron, le ruisseau des Bouvris, le ruisseau des Fouees, le cours d'eau 01 de Bonne Fontaine, le cours d'eau 01 du Bois de la Cense, le cours d'eau 01 du Fau Baton, le cours d'eau 01 des Bruyères, le cours d'eau 04 de la commune de Blanchefosse-et-Bay, le Fossé 04 de la commune de Fréty, le cours d'eau 01 de la commune de Résigny, le cours d'eau 02 de la commune de Résigny, le cours d'eau 06 de la commune de Blanchefosse-et-Bay, le cours d'eau 07 de la commune de Blanchefosse-et-Bay, le cours d'eau 08 de la commune de Blanchefosse-et-Bay, le ruisseau de la Grande Vallee, le cours d'eau 01 de la Cendrière et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Serre, d'une longueur de 96 km, prend sa source dans la commune de La Férée, à 265 m d'altitude, et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Danizy, à 52 m d'altitude, après avoir traversé 39 communes[2].
Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Bonne Fontaine (1 ha), la Terre des Moines (2,6 ha) et le Gouffre (0,3 ha)[Carte 1],[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Signy-l'abbaye », sur la commune de Signy-l'Abbaye à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 060,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Blanchefosse-et-Bay est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (49,9 %), forêts (30,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), terres arables (7 %), zones urbanisées (2,6 %), cultures permanentes (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Blanchefosse, Ancienne commune, fusionnée le 29 décembre 1973 avec Bay, pour former la commune de Blanchefosse-et-Bay.
De l'adjectif féminin de l'oïlblanche et fosse[16].
En toponymie, la forme française « blanc, blanche » est très répandue mais de formation récente.
Bay est attesté sous les formes « Baii » en 1206 , Monsbaie entre 1100 et 1163, Bai en 1249[17]. Charles Bruneau a attribué le nom de l'ancien village au germanique *baki « ruisseau », en soulignant la densité de
son implantation dans la région[18],[17].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en évolution de −12,82 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Jules Lemoine, professeur agrégé de sciences physiques, est né le 30 janvier 1864 à Blanchefosse.
Morice Sablon, docteur en médecine, est né le 21 juillet 1911 à Blanchefosse. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 juillet 1953 pour son action dans la Résistance dans la zone A5 Groupement C de l'Aisne en Thiérache. Il a exercé à Étréaupont et à Angres. Il est décédé à Souchez (Pas-de-Calais) le 30 mars 1966. Il avait été adopté par la Nation le 27 février 1920, son père Camille Sablon étant mort pour la France à Vaux devant Verdun le 6 juin 1916[réf. nécessaire].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Fiche communale de Blanchefosse-et-Bay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1291.
↑ a et bMichel Tamine, Toponymie et hydronymie dans le département des Ardennes, Paris, coll. « Actes du Colloque d’onomastique de Reims (octobre 2005) », (lire en ligne), p. 367.
↑Charles Bruneau, La limite des dialectes wallon, champenois et lorrain en Ardenne, Paris, , p. 88.