Bili BidjockaBili Bidjocka
Bili Bidjocka est un artiste peintre camerounais, né à Douala en 1962, qui vit à Paris depuis l'âge de 12 ans. Il travaille entre Paris, Bruxelles et New York. BiographieEn 1975, Bili Bidjocka emménage avec sa famille à Paris, où il étudie ensuite aux Beaux-Arts. En 1985, il co-fonde l'association parisienne underground Les Frigos, destinée à soutenir des talents créatifs. Il fait ses débuts d'artiste et de commissaire d'exposition en 1994 et travaille à plusieurs projets culturels. En 1995, il co-fonde le Matrix Art Project à New York, une plateforme de production et d'expérimentation. De 1998 à 2007, il pilote le centre d'art contemporain Matrix Art Project de Bruxelles, où il vit pendant ces années. En 2007, il revient à Paris. ŒuvreLe travail de Bili Bidjocka consiste en des installations, sculptures et projets conceptuels. Après une période de peinture, il réalise des installations qui recourent à l'écriture comme partie intégrante de son travail. Les processions et cérémonies camerounaises caractérisent son travail, offrant des métaphores pour faire réfléchir à la perte et à l'absence d'une part, à l'extase et au désir suspendu d'autre part. Le critique d'art et commissaire d'exposition Simon Njami a paraphrasé la biographie de l'artiste et l'histoire de son œuvre pendant le Festivaletteratura[1] de Mantoue en 2007, en présentant une vision différente de son travail. Le débat consiste en une critique à l'anthropologie eurocentrique qui pendant des siècles a dominé les représentations de l'Afrique. L'Écriture infinieL'Écriture infinie est une œuvre de Bili Bidjocka, qui naît de l'exigence de l'artiste d'écrire le plus grand recueil de livres manuscrits au monde, à cause de la progressive extinction de l'écriture manuscrite, mise en place par la technologie. L'œuvre est constituée par une série de livres de 6 000 pages blanches, de la longueur de 104 centimètres et de 100 kilogrammes. Le public est invité à écrire « comme si c'était la dernière chose qu'il peut faire, avant qu'on lui tranche la main », déclare l'artiste au Festivaletteratura[1] de Mantoue, en 2007. Skin
ExpositionsBili Bidjocka a participé à de nombreuses expositions : biennale de Johannesburg (1997), biennale de La Havane (1997), Dakar (2000), de Taipei (2004) et de Venise[2] ; il a présenté son travail au New Museum of Contemporary Art de New York ainsi qu'à à l'occasion de l'exposition itinérante « Africa Remix » (Düsseldorf, Londres, Paris, Tokyo, Johannesburg - 2005-2007). Liste sélective
Notes et références
Voir aussiBibliographieGénéralités
Sur l'artiste
Interview
Articles connexes
Liens externes
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