La bicine (ainsi nommée comme bialcool dérivé de la glycine) est un composé organique faisant partie des tampons de Good[3].
Synthèse et structure
La bicine est préparée par hydrolyse de sa lactone, elle-même préparée à partir de glycine et d'oxyde d'éthylène[4]. Sa structure cristallographique a été déterminée[2] par V. Cody et al. en 1977.
Occurrence et utilisations
Son pKa d'environ 8,35 à 20 °C présente un certain intérêt comme tampon pour des applications en biochimie[5].
La bicine est un contaminant dans les systèmes de solvants aminés utilisés pour retraiter les gaz (pour retirer le sulfure d'hydrogène et le dioxyde carbone des gaz rejetés, spécialement dans l'industrie pétrolière). Elle se forme par dégradation des amines (notamment la N-Méthyldiéthanolamine et la diéthanolamine) en présence de O2, SO2, H2S ou de thiosulfate, et son activité chélatante du fer y augmente la corrosion des systèmes[7].
Voir aussi
tricine (un trialcool dérivé de la glycine, également tampon de Good)
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bicine » (voir la liste des auteurs).
↑ abc et dV. Cody, J. Hazel et D. Langs, « N,N-Bis(2-hydroxyethyl)glycine », Acta Crystallographica Section B Structural Crystallography and Crystal Chemistry, vol. 33, no 3, , p. 905–907 (DOI10.1107/S0567740877004956, lire en ligne, consulté le )
↑Norman E. Good, G. Douglas Winget, Wilhelmina Winter et Thomas N. Connolly, « Hydrogen Ion Buffers for Biological Research », Biochemistry, vol. 5, no 2, , p. 467–477 (ISSN0006-2960, DOI10.1021/bi00866a011, lire en ligne, consulté le )
↑A. L. Remizov, « [Diethylolglycine as a buffer in biochemical studies] », Biokhimiia (Moscow, Russia), vol. 25, , p. 323–327 (ISSN0320-9725, PMID14437287, lire en ligne, consulté le )
↑Martha Windholz et Merck & Co, The Merck index : an encyclopedia of chemicals, drugs, and biologicals, Rahway, N.J., U.S.A. : Merck, (ISBN978-0-911910-27-8, lire en ligne)