Bernard II

Bernard II peut désigner :

À noter : Christian Lauranson-Rosaz dans L’Auvergne dans le contexte politique des VIIIe – Xe siècles, Thèse, 1997, dit : « deux autres Bernards vivants pendant la même période que Bernard Plantevelue, et dont l’homonymie a longtemps entretenu de gênantes confusions. Se dressent : En Toulousain, un ennemi héréditaire, Bernard le Veau, fils du comte Raymond qui avait déjà obtenu Toulouse après la capture et la mort du père de Plantevelue, en 844. En Septimanie et en Autunois, terres chères aux Guilhemides, ainsi qu’en Berry et dans la Marche d’Espagne, Bernard de Gothie, d’un autre clan rival, celui des Rorgonides ». Il ajoute : L’équilibre est fragile. Entre les trois Bernards, le Guilhemide, le Toulousain et le Rorgonide, les rancunes sont trop tenaces : les rivaux vont faire du Midi le théâtre de leurs luttes mortelles pour s’assurer ne domination exclusive des comtés. En 872, le combat fait sa première victime : Bernard le Veau est assassiné, à l’instigation de Plantevelue, premier meurtre qui va grossir le contentieux entre les deux familles et les élans qui les soutiennent. Le roi Charles assiste en spectateur à l’empoignade, se contentant de redistribuer les honneurs de la victime à son assassin (!) - Plantevelue récupère le Toulousain et le Limousin, ce qui excite la jalousie de Bernard de Gothie. Les deux adversaires ne tenteront pourtant rien l'un contre l’autre jusqu’à la disparition de Charles le Chauve.
Christian Lauranson-Rosaz, précise : «  L'imbroglio des Bernards a été démêlé par Jan DHONDT, Étude sur la naissance des principautés territoriales en France (IXe – Xe siècles), mieux qu'AUZIAS, Bernard le Veau et Bernard Plantevelue, Ann. du Midi, 1932. ou LEVILLAIN, Les personnages du nom de Bernard dans la seconde moitié du IXe siècle ».