À 16 ans, il est manœuvre sur le port du Havre. Il y est remarqué par un inspecteur général des ponts et chaussées qui l'engage dans ses bureaux où il se forme aux techniques de l'architecte et de l'ingénieur[2].
Exerçant la profession d'architecte, Benoît Lebrun s'installe avec sa famille en 1783 à Orléans dans la province de l'Orléanais. Sa première mission consiste à aménager les quais de la Loire[3].
En 1792, il poursuit ses achats en devenant propriétaire du couvent des Capucins de Saint-Jean-le-Blanc qu'il fait transformer en fabrique de porcelaine ainsi que d'un grand domaine à Châteauneuf-sur-Loire[5]. L'église Saint-Michel, située sur la place de l’Étape d'Orléans, achète le 30juillet 1792 pour y aménager le théâtre d'Orléans[7] ainsi que son domicile[8]. Il entre la même année au conseil municipal d'Orléans[4].
En 1807, Lebrun a vendu les pierres des bâtiments monastiques de l'abbaye de Saint-Benoît. Afin de préserver l'église, les habitants de la commune négocient avec Lebrun l'échange de l'église paroissiale Saint-Sébastien contre l'église de l'abbaye afin de préserver cette dernière. Après validation de l'échange, l'église du monastère devient paroissiale et l'église Saint-Sébastien est détruite[10],[11].
Des céramiques décorées de la manufacture de Benoît Lebrun sont référencées dans les collections de l'union centrale des arts décoratifs[13].
Notes et références
↑ ab et cAdolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, « Benoît Lebrun », dans Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 4, Paris, Bourloton, , 640 p. (lire en ligne), p. 18.
↑« Histoire de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans. Chapitre X. Les arts », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, Académie d'Orléans, 4e série, t. 37, no 1, , p. 218-219 (ISSN0994-6357, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Hamel et Pierre Jouvellier, « L'église Saint-Paul d'Orléans », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 2, no 9, , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
↑Anselme Davril, « La vie à l'abbaye de Fleury-Saint-Benoît au XIIIe siècle d'après le coutumier de la bibliothèque municipale d'Orléans », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 6, no 45 bis, , p. 23 (lire en ligne, consulté le )
↑Abbe Guillaume, « Deux ouvrages sur Châteauneuf-sur-Loire », Bulletin trimestriel de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 1, no 5, , p. 199 (lire en ligne, consulté le )
↑Collectif, Les nouvelles collections de l'union centrale des arts décoratifs, au Palais du Louvre, pavillon de Marsan, Paris, Librairie d'arts décoratifs, Armand Guérinet, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
Jacques-Henri Pelletier, « L'ancien théâtre d'Orléans et l'architecte Benoît Lebrun », Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, Académie d'Orléans, 6e série, t. 1, , p. 127-140 (ISSN0994-6357, lire en ligne)