Benjamin Dessus commence sa carrière aux laboratoires de Marcoussis dans le domaine de l'électronique quantique et des lasers. Puis il rejoint le département études et recherches d'Électricité de France[7] pour y monter un laboratoire de métrologie optique.
En 1982, à la création de l'Agence française pour la maîtrise de l'énergie, il y est nommé directeur de la recherche, à l'initiative de Philippe Chartier, mais il en prend rapidement la direction des services techniques.
Il la quitte en 1987 pour rejoindre le CNRS et prendre en charge un programme interdisciplinaire consacré aux problèmes d'énergie et d'environnement. Il y dirige ensuite le programme Ecodev (programme interdisciplinaire de recherche sur les technologies pour l'écodéveloppement) et préside le conseil scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial[8].
Il est souvent consulté par les autorités françaises. Il est l'un des auteurs du rapport Charpin-Dessus-Pellat (juillet 2000) relatif aux coûts de la filière nucléaire[9].
Benjamin Dessus est « plutôt hostile au nucléaire »[11],[12] et prône « une plus grande sobriété énergétique, une efficacité énergétique accrue, enfin une amélioration du rendement global du système ».
Peut-on sauver notre planète sans toucher à notre mode de vie ? avec Sylvain David, Prométhée, coll. Pour ou contre ?, Bordeaux, 2010 (ISBN978-2-916623-06-1)
↑Benjamin Dessus, « Systèmes énergétiques pour un développement durable », Thèse de doctorat en Economie appliquée, Université Pierre Mendès France (Grenoble ; 1990-2015), (lire en ligne, consulté le )