Benjamin-Joseph LogreBenjamin-Joseph Logre
Benjamin-Joseph Logre, né le à Lisieux et mort le à Antibes, est un médecin et psychiatre français. BiographieÉlève d'Ernest Dupré à qui il consacrera une étude, il obtient son doctorat en médecine en 1913 avec la thèse Les Œdèmes infectieux du poumon[1],[2] puis devient chef de clinique psychiatrique à la faculté de médecine de Paris. Collaborateur des quotidiens Le Temps et Le Monde, il est célèbre pour avoir été le médecin de Raymond Roussel[3]. En 1927, il est le psychiatre qui diagnostique des « troubles psychiques polymorphes. Dépression, tristesse, inquiétude. Phases d'anxiété avec peur… » chez Léona Delcourt (la Nadja d'André Breton) qu'il envoie à l'hôpital Sainte-Anne. Le médecin-chef de Sainte-Anne confirme alors son diagnostic[4]. Jacques Lacan en 1933, lors du procès des sœurs Papin qui a pris une tournure politique, les partisans de l'ordre espérant une condamnation à mort[5] et l'assassinat de la patronne des deux domestiques étant vu comme l'expression d'une révolte de classe[6], intervient[7] pour appuyer son collègue le Dr Benjamin-Joseph Logre et les journalistes Jean et Jérôme Tharaud dans leur contestation des trois experts[8] qui ont conclu à la responsabilité pénale. En 1936, il est le premier à décrire le syndrome d'Elpénor[9]. Dans un article publié dans Le Monde du 1-3 mai 1948, il rapporte le cas de Paul Deschanel qui avait absorbé une forte dose de barbituriques et dont les symptômes illustrent le syndrome d'Elpénor[10],[11]. Il reçoit en 1947 le prix Jules-Janin de l'Académie française pour son étude L'anxiété de Lucrèce[12] Publications
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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