Elle transcrit les Etymologies d'Isidore de Séville auxquelles elle rajoute les savoirs de son temps[2]. Elle écrit, sur demande de l'abbesse de Sainte-Croix en 600, la biographie de Radegonde, fondatrice du monastère ; la précédente version, de Venance Fortunat, étant jugée trop peu vivante ; la version de Baudonie est moins figée et met en avant la dimension géopolitique de la vie de Radegonde[2].
Ouvrages
Noces de Mercure et de la philologie
De vita sancta Radegundis, libri duo, Monumenta Germaniae Historica, in Scriptores Rerum Merovingicarum, B. Krusch, tome II, Hanovre, 1888, p. 358-395.
Vita sanctæ Radegundis, Liber secundus, auctore Baudonivia moniali æcuali, éditée par Jacques-Paul Migne, Paris 1849 [lire en ligne]
↑ abcd et eJean-Pierre Poirier, Histoire des femmes de science en France : Du Moyen-Âge à la Révolution, Paris, Pygmalion, , 410 p. (ISBN2-85704-789-4), p. 37-42