En plus des Houthis, les forces armées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh participent également aux combats.
Anti-Houthis
Parmi les forces en présence, en plus des loyalistes pro-Hadi, des séparatistes du mouvement al-Hirak participent également aux combats[4]. Favorable au rétablissement d'un État indépendant dans le sud plutôt que de la présidence d'Abdrabbo Mansour Hadi[4], ils arborent le drapeau de l'ancien Yémen du Sud[4].
Chronologie
Mars
Le , les Houthis entrent à Aden, pendant que le président de la République, Abdrabbo Mansour Hadi prend la fuite[5]. Le jour-même, ils prennent l'aéroport[6]. Celui-ci est repris dès le lendemain par les loyalistes[7].
Le , la Coalition déploie quarante membres des forces spéciales[11].
Juin
Le , dans le but d'éviter l'arrivée d'un bateau d'aides humanitaires, les Houthis bombardèrent le port d'Aden, ce qui provoqua par la suite l'incendie de la raffinerie[12]. Deux jours plus tard, le , la raffinerie est de nouveau visée, à l'aide de roquette cette fois-ci[13].
Juillet
En juillet 2015, la Résistance populaire reprend la localité de Ras Amrane, à l'ouest d'Aden[14].
Visée par les Houthis, la raffinerie d'Aden prit feu une troisième fois le [15], alors que la ville était la cible d'un blocus, empêchant l'aide d'arriver à destination[16].
Le , lors l'opération dite de la « Flèche d'Or pour la libération d'Aden »[17], l'aéroport est repris par la Résistance populaire, épaulée par l'aviation saoudienne[18] et qui s'est vue livrer de nouveaux blindés[18], de même qu'une partie du quartier de Khor Maksar[19] et du Cratère[18]. Celle-ci était notamment épaulée par des forces armées yéménites préalablement formées par l'Arabie saoudite[17]. Les pro-Hadi ont également pris le contrôle du bâtiment abritant le gouvernorat d'Aden[18], de même que le quartier de Al-Moualla, où il est situé[18]. De plus, cela encercla les forces houthies au niveau de la péninsule du sud d'Aden[20]. En représailles, les Houthis ont pilonné les quartiers résidentiels situés à l'est de la ville[18]. Par conséquent, il s'agit de la défaite la plus importante qu'ont connue les Houthis depuis le début de la bataille[21]. Ces accrochages ont également provoqué un nouvel incendie dans la raffinerie d'Aden[22].
Le , à la suite de ces succès, est annoncé le retour des ministres de l'Intérieur et des Transports, ainsi que le chef des Renseignements et le vice-président de la Chambre des députés de leur exil à Riyad[23],[24]. Ensuite, le quartier de Khor Maksar fut totalement reconquis par les forces loyalistes[25]. L'information est finalement démentie dans la foulée[26]. Finalement, ces ministres arrivent à Aden le lendemain [27].
Le , le port d'Aden est à son tour reconquis[28]. À cette date, les Houthis ne contrôlent plus que qu'à Taouahi, leur dernière poche de résistance[28]. Par conséquent, le président Abdrabbo Mansour Hadi annonce lors d'une allocution télévisée, qu'« à partir d'Aden »[29], « clé du salut du pays »[29], ses forces allaient reconquérir « tout le pays »[29]. De son côté, le vice-président et Premier ministre Khaled Bahah annonce la « libération » de la ville, tout en promettant de « travailler à restaurer la vie à Aden et dans toutes les villes libérées, et y rétablir l'eau et l'électricité »[29]. La ville est finalement totalement reconquise dans la soirée[30]. Le commandant houthi Abdul Khalid al-Houthi est capturé à la fin de la bataille[31]. Finalement, les Houthis ne conservent que des checkpoints aux entrées nord et ouest de la ville[32].
Cette reconquête devrait aussi faciliter l'acheminement des aides humanitaire à travers le pays[27].
Le , quarante-trois civils sont tués par un bombardement houthi[33].
Le , les loyalistes reprennent les dernières poches situées au nord de la ville[34].
Le a lieu la réouverture de l'aéroport international[35]. Le lendemain , celui-ci est visé par les Houthis depuis la banlieue nord de la ville, qu'ils contrôlaient encore[36].