Al-Hirak est séparatiste et prône le rétablissement d'un État indépendant au Yémen du Sud[1]. Le mouvement est divisé en différentes tendances ; selon Jean-Philippe Rémy, reporter pour Le Monde : « Il y a de tout chez les Al-Hirak : des marxistes convaincus, des salafistes résolus, des jeunes enthousiastes, des vieux militaires »[1]. Pour Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS et expert sur le Yémen, « Ce sont des socialistes, des libéraux, des islamistes, etc. Ils n’ont pas d’unité idéologique. [Ceci] peut aussi les rendre fragiles. [Mais] ils ont un objectif commun la recréation d’un État indépendant composé des provinces sudistes du pays »[8].
En janvier 2015, après la démission du président Hadi et la prise de pouvoir des Houthis, les membres du mouvement prirent des positions à la police et rejetèrent les décisions prises à Sanaa[11]. À partir de mars 2015, le groupe cesse d'affronter le gouvernement yéménite[12].
En octobre 2015, une nouvelle manifestation sudiste est organisée[19].
le , le mouvement organise une nouvelle manifestation à Aden[20]. Le 18 du même mois, une nouvelle manifestation est organisée en présence du gouverneur Aïdarus al-Zoubaïdi[21].
Le , des milliers de séparatistes sudistes manifestent à Aden[23].
Le , les deux dirigeants déchus proclament une autorité parallèle pour diriger le Yémen du Sud, le Conseil de transition du Sud[24],[25]. Al-Zoubaïdi devient président du Conseil présidentiel, tandis que Hani ben Brik devient vice-président.