Basile de Koch

Basile de Koch
Basile de Koch en 2015.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Bruno TellenneVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Basile de Koch, Bruno TouvenelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Guy Tellenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Annick Tellenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Éric Tellenne (d)
Karl ZéroVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Daisy d'Errata (belle-sœur)
Anaïs Tellenne (nièce par le frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
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Bruno Tellenne, dit Basile de Koch, né le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, humoriste et chroniqueur français.

Biographie

Famille et études

Bruno Tellenne est le fils de Guy Tellenne (1909-1993, ancien élève de l'École normale supérieure[1], poète, haut fonctionnaire au ministère de la Culture et sous-directeur de l'Institut français d'Athènes[2], et d’Henriette Annick Lemoine, animatrice à KTO[3] et auteur de Le Goût de vivre : la recette du bonheur[4],[5].

Après des études secondaires au lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, il obtient une maîtrise de droit et un DEA de science politique[6].

Durant ses études, il fonde avec divers compères, dont ses frères Éric (dit « Raoul Rabut ») et Marc (dit « Karl Zéro »), le Groupe d’intervention culturelle (GIC) Jalons, spécialisé dans les canulars et les publications parodiques, dont il est depuis le « président à vie auto-proclamé »[7]. C'est dans ce cadre qu'il adopte le pseudonyme de Basile de Koch (calembour sur « bacille de Koch »). Par la suite, sa femme Frigide Barjot co-dirige le groupe avec lui. La vie publique de Jalons commence en 1985 avec sa première manifestation, au métro Glacière, contre le froid — « Verglas assassin, Mitterrand complice »[8] — et son premier pastiche, Le Monstre (parodiant le journal Le Monde). Il sera suivi d’une dizaine d’autres[8].

Relations avec le monde politique

Ancien assistant parlementaire, Bruno Tellenne a travaillé de 1977 à 1981 pour l'UDF et notamment pour Raymond Barre et Simone Veil. Il a travaillé simultanément pour le Club de l'horloge, qui l'a salarié[9]. Selon certains, il aurait dans ce cadre participé à la rédaction (avec Alain de Benoist ou Pierre Vial)[10] de l'ouvrage L'avenir n'est écrit nulle part, signé par Michel Poniatowski[9].

Il travaille ensuite exclusivement, à partir de 1982, pour Charles Pasqua, en tant que rédacteur de ses discours au Sénat, puis au ministère de l'Intérieur et au conseil général des Hauts-de-Seine.

Il met à profit cette connaissance du « dessous des cartes » pour brosser divers portraits vitriolés des principaux acteurs de la politique française[11],[12].

Basile de Koch se vante de n’avoir « jamais adhéré à un mouvement dont il ne fut pas le fondateur. »

Pour avoir bénéficié d'un emploi fictif au conseil général de l'Essonne, il est condamné avec Xavière Tiberi[13],[14] par la cour d'appel de Paris, le , à une peine d'emprisonnement assortie d'un sursis.

Chroniqueur

Basile de Koch a donné des articles à Défense de l'Occident sous le nom de plume « Bruno Touvenel »[15]. Il est chroniqueur à l'hebdomadaire Voici dans la rubrique « La nuit, c'est tous les jours ». Il tient également une chronique sur la télévision dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles et collabore régulièrement au magazine et au site Causeur.fr, fondés par Élisabeth Lévy. En , il fait partie des 19 premiers signataires de « Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 "salauds" », publié par Causeur pour protester contre les sanctions qui pourraient toucher les clients des prostituées[16].

Vie personnelle

Basile de Koch a trois frères, dont Karl Zéro, père d'Anaïs Tellenne, et Éric Tellenne (Raoul Rabut).

Depuis 1994, il est marié à Frigide Barjot, avec qui il a deux enfants[5].

Loisirs

Il se décrit comme lecteur assidu de Jules Renard, G. K. Chesterton et Simon Leys, admirateur de South Park et des frères Coen[17],[18].

Ouvrages

Notes et références

  1. Promotion 1929 Lettres, agrégé des lettres (1933).
  2. Karl Zero et Basile de Koch, émission C'est de famille sur Europe 1, 4 août 2011.
  3. Sous son patronyme de mariage, Annick Tellenne.
  4. Karl Zéro, sur le site cinefil.com.
  5. a et b Basile de Koch, branchouille de bénitier, Libération (journal), consulté le 9 mai 2020.
  6. Article de l'Internaute.
  7. Thierry Ardisson, Cyril Drouet et Joseph Vebret, Dictionnaire des provocateurs, Plon, 2010, p. 274 et sqq.
  8. a et b Jean-François Jeandillou, « Parodies de presse, pastiches de genre », in Poétiques de la parodie et du pastiche de 1850 à nos jours, par Catherine Dousteyssier-Khoze et Floriane Place-Verghnes, Modern French Studies no 55, Peter Lang AG, 2006.
  9. a et b Sylvain Laurens, « Le Club de l'horloge et la haute administration : promouvoir l'hostilité à l'immigration dans l’entre-soi mondain », Agone no 54, 2014, p. 90 (lire en ligne).
  10. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 571.
  11. Élysez-les tous, Orban, 1988.
  12. Les Dossiers secrets des Renseignements généraux, Michel Lafon, 1995 (ISBN 2-85565-374-6).
  13. « Basile de Koch : l'épingleur épinglé », Le Point.fr (consulté le 15 avril 2013).
  14. « Qui est Frigide Barjot ? », Mediapart.fr (consulté le 15 avril 2013).
  15. Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. I, Paris, Faits et Documents, , 330 p. (ISBN 2-909-76910-0, BNF 35616656), p. 242, 325.
  16. « Touche pas à ma pute! », Causeur,‎ (lire en ligne).
  17. Commentaires relatifs au Journal de Jules Renard.
  18. South Park politics, entretien avec Basile de Koch.

Liens externes

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