Aymar Jean de NicolaÿAymar Jean de Nicolaÿ
Aymar Jean de Nicolaÿ, marquis de Goussainville, seigneur d'Osny, est un magistrat français né le 13 avril 1709 et mort à Paris le 21 mars 1785, premier président de la Chambre des comptes de Paris. BiographieIssu d'une grande famille aristocratique, la famille de Nicolaÿ, il est le fils de Jean Aymard de Nicolaÿ, marquis de Goussainville, seigneur de Presles, Yvors, Osny, premier président de la Chambre des comptes de Paris[1], et de Françoise Elisabeth de Lamoignon de Basville, sa seconde épouse. Il est le frère de Antoine Chrétien de Nicolaÿ, lieutenant-général des armées du Roi, maréchal de France, celui de Aymar Chrétien François de Nicolaÿ, évêque-comte de Verdun. Leur mère était la sœur du chancelier de Lamoignon[2]. il sert d'abord comme maître de camp au régiment de Nicolaÿ-dragons, puis devient conseiller à la première chambre des requêtes du parlement de Paris. Au décès de son frère ainé, Antoine Nicolas de Nicolaÿ, en 1731, il lui succède comme premier-Président de la Chambre des comptes de Paris, en survivance de leur père. Il entre effectivement en fonctions à la démission de son père, le 5 avril 1734 , jusqu'à sa propre démission, en 1773, où son fils, Aimar-Charles-Marie de Nicolaÿ, lui succède[3]. En 1737, il a à faire face à l'incendie d'une partie des archives de la Chambre des comptes, qui perturbe son fonctionnement[4]. Lié au parti dévôt, au Dauphin et au cercle de la reine, il soutient Mgr Christophe de Beaumont dans le conflit qui l'oppose au parlement au sujet de l'affaire de l'hôpital général. Avec son frère, l'évêque de Verdun, il seconde le Dauphin dans ses interventions auprès de Louis XV pour empêcher la suppression de la Compagnie de Jésus, finalement prononcée en France en 1763. Il demeurait dans l'ancien hôtel de Chaulnes, à Paris, place Royale, aujourd'hui Place des Vosges, et en sa terre d'Osny, qu'il augmenta par des acquisitions et que son fils aîné vendra quelques mois après sa mort. Son buste, sculpté dans le marbre par Jean Antoine Houdon, fut exposé au Salon de 1779 et se trouve aujourd'hui aux Etats-Unis, au Kimbell Art Museum de Fort-Worth[5]. Le Musée du Louvre en conserve une étude préparatoire en plâtre[6] . Mariage et descendanceIl épouse le 16 mars 1733 Madeleine Charlotte Léontine de Vintimille du Luc (Soleure, Suisse, 15 mars 1717 - Paris, paroisse Saint-Paul, 13 août 1767), fille de Gaspard Hubert de Vintimille, marquis du Luc, lieutenant-général des armées du Roi, gouverneur de Porquerolles, et de Marie Charlotte du Refuge. Elle était la petite-nièce de Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, archevêque de Paris. Dont onze enfants :
Voir aussiBibliographie
Articles connexesRéférences
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