Avortement en BiélorussieDepuis une loi de 2013, l'avortement en Biélorussie est légal dans les trois situations suivantes[1] :
HistoriqueSur une partie du territoire de la Biélorussie actuelle, rattaché alors à l'Union soviétique, l'avortement a été autorisé entre 1920 et 1936, date du retour à son interdiction par le pouvoir stalinien. L'Ouest de la Biélorussie a été rattaché en 1939 à l'Union soviétique, après le Pacte Molotov-Ribbentrop, pendant cette période d'interdiction. En 1955, l'avortement redevient légal en Union Soviétique. La Biélorussie adopte le 31 décembre 1987 une législation sur l'avortement qui en fait un des pays les plus libéraux d'Europe. L'avortement est autorisé sur demande jusqu'à 12 semaines, et dans des circonstances spécifiques, pour divers motifs, jusqu'à 28 semaines. La loi de 1987 autorise l'avortement en cas de danger pour le fœtus et/ou de la mère, de viol et d'inceste, ainsi que dans les cas suivants :
En 2011, l'interruption médicale de grossesse médicamenteuse est autorisée[1]. En 2013, une loi restreint la possibilité de recourir à une IVG, tout en tendant, de façon générale et complexe, à sa libéralisation, dans les trois situations suivantes :
La loi prévoit également un conseil psychologique obligatoire pour les femmes ayant décidé de faire un IVG dans le délai de 12 semaines de grossesse[1]. Débats et controversesLes églises orthodoxe et catholique ont pris position pour l'interdiction de l'avortement en Biélorussie[1]. Des pétitions pour cette interdiction ont été lancées après l'adoption de la loi[1]. StatistiquesLes interruptions volontaires de grossesse étaient en Russie le principal moyen de contrôle des naissances, avec deux fois plus d'avortement que de naissances vivantes de deux pour une IVG en 1995[2]. En 2000, le nombre des IVG était de 121 900, soit un taux de 46,2 pour 1 000 femmes en âge de procréer et de 128,7 pour 100 naissances vivantes. En 2018, il était de 5 fois inférieur : 23 300 IVG, soit un taux de 10,5 pour 1 000 femmes en âge de procréer et de 24,9 pour 100 naissances vivantes[3]. Notes et références
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