Avit est issu de la famille des Aviti[2], importante famille de l'aristocratie auvergnate dont sont issus l'empereur Eparchus Avitus, mais également des comtes d'Auvergne comme Apollinaire de Clermont ou des hommes de lettres comme Sidoine Apollinaire. Son père est probablement Felix, cité comme évêque de Bourges en 573, et sa mère est probablement Leocadia, elle-même grand-mère par un premier mariage de Grégoire de Tours[3].
En 576, il demande aux juifs de quitter la ville ou d'accepter d'être baptisés[5]. Une synagogue est détruite à la suite de sa prédication et les juifs se convertissant en masse au christianisme[6]. Il a été le maître de Grégoire de Tours[7].
Il est célébré en Auvergne où, d'après la tradition, il intervient à la suite d'un séjour à Menat auprès d´enfants malades de la Cellette[8]. Il aurait fait jaillir une source, l'actuelle fontaine Saint-Avit, dont l'eau est réputée soigner les enfants. Une confrérie Saint-Avit existe en Auvergne.
[Gonod 1833] Benoît Gonod, Chronologie des évêques de Clermont et des principaux événemens de l'histoire ecclésiastique de l'Auvergne, Clermont-Ferrand, impr. Thibaud-Landriot, , sur books.google.fr (lire en ligne), page 12.
↑Isabelle Réal, « Les évêques dans les cités du Midi de la Gaule : entre tradition antique et Moyen Âge. », Les cités épiscopales du Midi, Albi, , p. 21-43 (EAN9782915699166, lire en ligne)
↑Christian Settipani, « Les Aviti et les évêques de Clermont », Colloque Saint Julien de Brioude. Actes du colloque international organisé par la ville de Brioude du 22 au 24 sept. 2004, p. 129-170, (lire en ligne, consulté le )
↑Bruno Dumézil, « Les conversions forcées ont-elles existé ? », L'Histoire, no 325, novembre 2007, p. 70.
↑Marc Reydellet, « Tours et Poitiers : les relations entre Grégoire de Tours et Fortunat », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, vol. 13, , p. 159-167 (ISSN1951-6207, lire en ligne)