L'avenue des États-Unis est une voie publique située au nord de Toulouse. Longue de plus de 4 200 mètres, c'est une des plus longues voies de Toulouse. Elle correspond à une partie de l'ancienne route nationale 20[1] devenue la route départementale 820, qui va de Toulouse à Saint-Rustice et se prolonge au nord dans le département de Tarn-et-Garonne jusqu'à Montauban et, au-delà, jusqu'à Paris. En 2017, la gestion de la route a été transférée à Toulouse Métropole sur la partie qui traverse son territoire et elle est devenue la route métropolitaine 820[2],[3].
Voies rencontrées
L'avenue des États-Unis rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Enfin, quelques stations de vélos en libre-serviceVélôToulouse se trouvent sur l'avenue des États-Unis ou à proximité, toutes entre la barrière de Paris et l'avenue Jules-Ferry : les stations no 125 (barrière de Paris), no 243 (96 avenue des États-Unis) et no 253 (face au 68/70 avenue des États-Unis).
no 26 : maison. La maison, construite dans le premier quart du XXe siècle, se distingue par son style presque industriel. Au rez-de-chaussée, la porte piétonne est encadrée par deux ouvertures de boutique rectangulaires. L'étage est rythmé par les pilastrescannelés, reliés par des arcs surbaissés qui surmontent les fenêtres. Celles-ci ont des linteaux métalliques. L'élévation est couronnée par une corniche à modillons[14].
no 48 : maison. La maison, construite dans le premier quart du XXe siècle, est de style Art déco. Elle s'élève au cœur d'une parcelle à l'angle de la rue Frida-Kahlo. Elle se développe sur trois niveaux – rez-de-chaussée, un étage et niveau de comble. Elle présente une façade dissymétrique qui met en valeur les décrochements entre les différents corps de bâtiment. L'avant-corps à gauche est mis en valeur par un arrondi. À droite, un escalier extérieur monte à la porte d'entrée. À l'étage, l'avant-corps est largement ouvert par des fenêtres triples. Il est couvert au dernier niveau par une terrasse[17].
La construction du groupe scolaire est consécutive à l'accroissement de la population dans le quartier de la Salade : la vieille école Jules-Ferry, ouverte en 1909 pour les filles, et l'école des Minimes pour les garçons sont devenues insuffisantes. Le projet, approuvé par le conseil municipal en 1931, est confié à l'architecte de la ville, Jean Montariol, et les travaux sont commencés en avril 1933. Les bâtiments s'organisent entre l'avenue des États-Unis (actuel no 96) où s'ouvre l'école de garçons, l'avenue Jules-Ferry (actuel no 8) où se trouve l'école maternelle, et l'avenue de Fronton (actuel no 109) où s'élèvent les bâtiments de l'école de filles. Le groupe scolaire est finalement inauguré en mai 1935 par Jules Julien, adjoint au maire[26],[27].
pont de Lalande. Le pont de Lalande est construit en 1986, afin de faciliter l'accès au centre routier et à la zone d'activités de Lalande depuis l'autoroute A620, par l'échangeur no 33. Le pont, large de 19 mètres et long de 90 mètres, enjambe la voie ferrée et le canal de Garonne. Deux paires de piles supportent chacune les poutres sur lesquelles repose le tablier[30].
pont de Rupé. Le premier pont est construit entre 1845 et 1846, peu après l'ouverture du canal. En 1965, il est démoli – seules les culées en brique ayant été conservées – et remplacé par le pont actuel. L'ouvrage, en béton armé, reprend le système « en corde d'arc » ou « arc sous-tendu » (bow-string) utilisé pour le vieux pont de Ginestous, réalisé en 1932 sur les plans des ingénieurs des Ponts et Chaussées du service des canaux du Midi et Latéral à la Garonne. Il se compose d'un tablier horizontal associé à deux poutres en arc encastrées aux extrémités[32].
Zone industrielle de Fondeyre
no 146 : marché d'intérêt national Toulouse Occitanie (MINT). En 1951, la municipalité de Raymond Badiou prend la décision de la construction d'un grand marché-gare, en remplacement du marché de gros de la place Arnaud-Bernard. Pour l'emplacement, le choix est fait de la gare de triage désaffectée de Lalande, un ancien site de la SNCF en bordure de la voie de chemin de fer et de la route nationale 20. En 1952, le projet est confié à l'ingénieur Félix Prat, mais les travaux s'étalent entre 1956 et 1964[33]. En 1959, la ville obtient le classement du marché-gare dans le réseau des marchés d'intérêt national. Le MINT s'organise autour de la Halle des grossistes, placé au centre du marché et parallèle à l'avenue des États-Unis, et du carreau, perpendiculaire à l'avenue. La Halle des producteurs est réalisée entre janvier 1957 et juin 1958. Sa structure, conçue par l'ingénieur Jean-Louis Sarf, a été fabriquée à l'usine de Bagnac dans le Lot. La Halle des grossistes est construite en 1958 par la société des Grands travaux de Marseille. Les autres bâtiments, le centre administratif, la bourse aux échantillons, le conditionnement et les entrepôts frigorifiques sont construits ensemble après 1960. En 1997, le MINT est devenu les Halles du Sud-Ouest, tandis que certains bâtiments ont été réaménagés, telle la Halle des grossistes, ou reconstruits, telle la Halle des producteurs[34].