Automate de MullerEn informatique théorique, et en particulier en théorie des automates, un automate de Muller est un automate fini reconnaissant des mots infinis, doté d'une famille d'ensemble d'états terminaux distingués. Le mode de reconnaissance est le suivant : un mot infini est accepté par l'automate s'il est l'étiquette d'un chemin qui passe une infinité de fois par les états d'un des ensembles d'états terminaux distingués. Ce type d'automate a été introduit par David E. Muller en 1963. Ces automates — déterministes ou non — ont le même pouvoir de reconnaissance que les automates de Büchi. Définition formelleUn automate de Muller (« non déterministe ») A est un quintuplet (Q, Σ, Δ, Q0, F) où :
Dans un automate de Muller déterministe, la relation de transition Δ est remplacée par une fonction de transition δ : Q × Σ → Q qui renvoie un état et l'ensemble des états initiaux Q0 est remplacé par un état initial q0 (élément de Q). Généralement, le terme automate de Muller désigne un automate de Muller non déterministe (c'est-à-dire pas nécessairement déterministe). ExemplesPropriétésLes automates de Muller déterministes et non déterministes reconnaissent les mêmes ensembles de mots infinis que les automates de Büchi non déterministes, les automates de parité, les automates de Streett, les automates de Rabin. L'équivalence entre automate de Muller et automate de Büchi non déterministe constitue le théorème de McNaughton (en), démontré en premier par Robert McNaughton en 1966. Références(en) David E. Muller, « Infinite sequences and finite machines », Proceedings of the Fourth Annual Symposium on Switching Circuit Theory and Logical Design, IEEE, , p. 3-16 Ouvrages de référence
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