Augustin de Hargues
Augustin de Hargues d'Estivau, né en 1762 au château de la Jobtière à La Forêt-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) et guillotiné à Rennes (Ille-et-Vilaine) en , est un chef vendéen durant la Révolution, chef de division dans l'Armée de Charles de Royrand, puis adjudant-général et membre du Conseil militaire de l'Armée catholique et royale de Vendée. BiographieFils de François René de Hargues, fermier général de la Jobtière — maison noble de la commune de La Ronde — et de Marie-Anne Richard de La Maisonneuve, il est le cousin- germain et beau-frère par alliance de François-Charles Tharreau[1]. Pourvu d'une bonne éducation et possédant de la fortune, il devient maire de Menomblet vers 1789. Il s'engage dans les armées vendéennes dès l'été 1792 où il prend part, avec Baudry d'Asson et Delouche, à l'insurrection de Bressuire. Après cet échec, il se réfugie en Anjou, chez des parents, les Cesbron. Arrêté, puis libéré par les insurgés vendéens le , il signe parmi les chefs vendéens qui élisent Cathelineau, générallissime. De retour à La Châtaigneraie, il prend le commandement de cette place en . C'est à ce poste qu'il lit lui-même à sa troupe la proclamation de Goupilleau et Bourdon de l'Oise engageant les rebelles à livrer leurs chefs. Il est chef de division dans l'Armée de Royrand, puis adjudant-général et membre du Conseil militaire de l'Armée catholique et royale. Dehargues se distingue à Laval et à Antrain. Capturé lors de cette dernière bataille et retenu prisonnier, il est amené par les hussards à Rennes et guillotiné en . À ce sujet, la marquise de La Rochejacquelein écrit : « il sut mourir avec le plus grand courage, il criait Vive le roi quand le couteau tomba sur lui ». Notes et références
Bibliographie
Voir aussiLiens externes
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