L'Auguste fut capturé par les Anglais et converti en navire marchand[1][Quand ?].
Dernier voyage et naufrage
En , il fut engagé par le gouvernement britannique pour le transport des exilés français et canadiens de Montréal vers la France. Pour le voyage, le commandement fut donné à Joseph Knowles, un capitaine anglais. Le navire n'était pas armé et transportait 121 passagers et membres d'équipage. Dès que le navire quitta l'embouchure du Saint-Laurent le , le vaisseau encourut de forts vents contraires, et de fortes vagues qui endommagèrent le navire. Avec un bateau qui prenait l'eau, un équipage épuisé et des gréements endommagés, le capitaine chercha à prendre refuge dans une baie du Cap-Breton. Cependant, Knowles ne fut pas capable de trouver un endroit sûr pour l’Auguste car il n'avait que des cartes des côtes françaises.
Des naufragés qui ont survécu, il y avait le capitaine, le marchand Luc de la Corne, deux soldats, deux servants, et un soldat retraité. Ces sept survivants parvinrent à retourner, à pied, jusqu'à Québec et l'un d'eux, le capitaine Saint-Luc de la Corne, décrivit le naufrage (où il perdit ses deux fils et autres parents) ainsi que leur voyage de retour.
Recherches
Parmi les avoirs de ses passagers, le navire contenait une quantité considérable d'or et d'argent. Ceci a attiré un certain nombre de chercheurs de trésors, incluant Joe Amaral, et certains archéologues de Parcs Canada. Plusieurs artéfacts de l’Auguste peuvent être vus au Musée maritime de l'Atlantique à Halifax.