Crelle a acquis ses connaissances par ses propres lectures, sans avoir suivi des études universitaires. Il a montré un intérêt particulier pour les mathématiques, puis pour l'administration. En 1803/04, il accompagne David Gilly dans un voyage d'études de trois mois à Paris. Des circonstances extérieures, à savoir l'occupation française de la Prusse, l'amènent à se lancer dans le génie civil et la construction de routes. Il travaille dans l'administration prussienne, où il occupe les postes les plus variés[2]. Il est ensuite nommé « Geheimer Oberbaurat » en 1815 et membre de la direction des constructions de l’État. La plupart des routes construites dans l'État prussien entre 1816 et 1826 l'ont été avec sa participation, et la ligne de chemin de fer Berlin-Magdebourg a été conçue sur ses plans.
En 1849, il se retire du service gouvernemental pour des raisons de santé.
Il abandonna ses activités professionnelles en 1849 pour raison de santé ; il meurt en 1855.
Une rue de Berlin porte son nom.
Bibliographie
Wolfgang Eccarius, Der Techniker und Mathematiker August Leopold Crelle (1780-1855) und sein Beitrag zur Förderung und Entwicklung der Mathematik in Deutschland des 19 Jahrhunderts, Eisenach, .
Wolfgang Eccarius, « August Leopold Crelle als Herausgeber des Crelleschen Journals », Journal für die reine und angewandte Mathematik, vol. 286/287, , p. 5-25.
August Leopold Crelle, Mémoire sur les différentes manières de se servir de l'élasticité de l'air atmosphérique comme force motrice sur les chemins de fer. : Une de ces manières constitue les chemins de fer atmosphériques proprement dits, Berlin : G. Reimer ; Paris : Bachelier, , vi +199 (lire en ligne).
Gabriele Dörflinger, « Crelle, August Leopold (11.3.1780 – 6.10.1856) », Heidelberger Texte zur Mathematikgechichte Homo Heidelbergensis mathematicus, Universitätsbibliothek Heidelberg, (lire en ligne, consulté le ). — Contient un C.V. rédigé par Crelle lui-même
Notes et références
↑Les sources diffèrent pour le jour de naissance :