Astrée (Q200)

Astrée
Schéma des sous-marins de classe Aurore
Autres noms	UF 2
Type	Sous-marin à double coque de 2^e classe dit « de 630 tonnes »
Classe	Classe Aurore
Fonction	militaire
Histoire
A servi dans	Marine nationale
Architecte	Pierre Paoli
Chantier naval	chantiers Dubigeon, Nantes
Fabrication	acier
Commandé	1938
Quille posée	30 novembre 1939
Lancement	4 mai 1946
Armé	1^er janvier 1950
Acquisition	Chantier de construction
Statut	condamné le 27 novembre 1965
Équipage
Équipage	47 : 5 officiers, 9 officiers mariniers et 33 hommes d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur	78,5 m
Maître-bau	6,5 m
Tirant d'eau	4,17 m
Déplacement	820 tonnes en surface, 1 170 tonnes en plongée
Propulsion	2 moteurs Diesel Sulzer de 1 500 ch chacun, 2 moteurs électriques de 700 ch chacun
Puissance	3 000 ch (Diesel), 1 400 ch (électriques)
Vitesse	15,5 nœuds en surface, 9,3 nœuds en plongée
Profondeur	100 m
Caractéristiques militaires
Armement	10 tubes lance-torpilles de 550 mm dont 4 d'étrave, 2 tubes canon à l'avant, 2 tourelles doubles orientables à l'arrière du massif (elles seront supprimées) 1 canon de 88 mm SKC 35 1 mitrailleuse antiaérienne de 13,2 mm 2 canons antiaériens Oerlikon de 20 mm
Rayon d'action	2 250 nautiques à 15,5 nœuds en surface, 5 600 nautiques à 10 nœuds en surface, 80 nautiques à 5 nœuds en plongée
Carrière
Pavillon	France
Indicatif	Q200
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L'Astrée (Q200) était un sous-marin français de classe Aurore.

Historique

Sa construction, commencée avant la Seconde Guerre mondiale, a été très ralentie par l'invasion de la France en juin 1940. Lors de l'armistice, elle est à 11% d'achèvement et elle devient UF 3 (Uboot Franzözich n°3) pour les forces allemandes

Elle a repris après-guerre alors qu'il ne restait que la quille et les couples, et l'Astrée a servi du 1^er 1950 a 1965. Il est affecté à la 1^re escadrille de sous-marin de l'arsenal de Toulon et sert à des exercices avec le Groupe d'Action Sous-Marine. Elle teste la torpille DTCN L3 en 1956 ou 1957.

Désarmé le 12 décembre 1965. Elle a parcouru 200 000 milles nautiques, dont 7 000 heures en plongée. Vendu pour démolition à Toulon en 1966[1] et démantelé à Gènes[2].

Notes et références

1. Lieutenant de vaisseau Jean-Michel Roche, Dictionnaire de la flotte de guerre française de Colbart a nos jours : Extrait du tome II (1870-2006), 48 p., PDF (lire en ligne), p. 38/39.
2. « L'ASTRÉE (S 608) », sur /www.u-boote.fr

Voir aussi

Article connexe

• Liste des sous-marins français

Bibliographie

• Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, 2006, 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 64-65.
• Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, 16 février 2010, 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 49.

Liens externes

• ALAIN, « La saga des sous-marins de la classe Aurore », sur Net-Marine - www.netmarine.net - Forum Marine française, 4 février 2013 (consulté le 29 mars 2020).
• Philippe BERIOU, « Sous-Marin de 2ème classe de la série Aurore » (consulté le 29 mars 2020).
• « Sous marin de défense côtière Classe AURORE », sur AGASM, 6 janvier 2019 (consulté le 29 mars 2020).
• « Classe "Aurore" », sur Bases Sous-Marines - Sous-Marins et U-Boote - La Bataille de l'Atlantique (consulté le 29 mars 2020).
• (en) Ivan Gogin, « AURORE submarines (1940-1954) », sur NAVYPEDIA Reference data about all fighting ships of all Navies served since 1900. Information and anything except for the information., 2008-15 (consulté le 29 mars 2020).