Apple contre AttacApple contre Attac est un ensemble d'actions citoyennes[Quoi ?] menées par l'association Attac visant à faire en sorte qu’Apple (et plus généralement les GAFAM) s’engage à payer ses impôts dans les pays où elle exerce ses activités[1]. Ces actions ont donné lieu à un procès opposant l'entreprise à l'association, lancé par Apple à la suite de l'occupation pendant trois heures, le , d'un de ses magasins place de l'Opéra à Paris[2]. Ce nom est un jeu de mots avec le titre du film Star Wars : L'Empire contre-attaque. Redressement fiscal d'Apple et premières manifestationsEn 2016, la Commission européenne impose à Apple un redressement fiscal de 13 milliards d’euros pour avoir entre 2003 et 2014 logé ses bénéfices en Irlande qui avait accordé à Apple des avantages fiscaux jugés indus et nuisibles à la concurrence[3],[4]. À la suite de cette décision, Attac mènera une série d'actions symboliques contre Apple, notamment en manifestant devant différents magasins de la firme pour dénoncer la pratique d'évasion fiscale. Le procèsLe , Attac mène un happening à l'intérieur d'un des magasins d'Apple. L'entreprise saisit le tribunal de grande instance et demande l'interdiction de l'accès à ses magasins français à l'association[5]. La convocation de Attac devant le tribunal de grand instance se fera le , avant le procès se déroule un rassemblement de soutien où l'on retrouve plusieurs personnalités politiques de la gauche française et européenne[6]. Le , remarquant qu'aucune dégradation n'a été commise par Attac et notant que l'occupation et l’évacuation se sont déroulés sans violence et considérant qu'Attac agit pour l'intérêt général[7], le tribunal de grande instance déboute Apple. Le , Attac mène deux actions à Paris et à Aix-en-Provence, où il déploie des portraits géants pour donner un visage aux victimes de l’évasion fiscale de profils très variés[8]. ConséquencesLa plainte portée contre Attac par Apple a été vue par beaucoup de commentateurs comme une manière de faire taire les critiques par la firme voire comme une procès bâillon[2],[9] La décision du tribunal de grande instance de reconnaître l'action d'Attac comme relevant de l'intérêt général[7] a permis de légitimer le combat de l'association et d’accentuer la pression sur les grands groupes pratiquant l'évasion fiscale. Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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