Pierre Marie Antoine Albalat est le fils de Raymond Albalat, instituteur à Brignoles, né à Castelserás en Espagne, et de Clara Victorine Françoise Marbec.
Il a un frère cadet, Paul Théodore, né le 14 octobre 1859 et décédé le 4 avril 1915 dans le 16e arrondissement de Paris, qui est employé aux Bateaux parisiens.
Arrivé à Paris en 1897, Antoine Albalat entre en 1899 au Journal des débats comme secrétaire de la direction[1]. Puis il devient rédacteur du feuilleton littéraire. Il a longtemps fréquenté le café Vachette (aujourd'hui disparu), à Paris, à l'angle du boulevard Saint-Michel et de la rue des Écoles. Il fut l'ami de Moréas.
Au-delà de ses romans et nouvelles, Antoine Albalat s'est fait connaître par ses enseignements sur l'écriture :
« J’ai voulu être un guide pour ceux qui ne peuvent en avoir d’autres. Voilà quinze ans que je me bats avec les mots et que j’écris du roman, des nouvelles et des articles de critique, faits et refaits avec acharnement[2]. »
Il développe une théorie du style fondée sur l'étude de l'évolution des manuscrits des auteurs français jusqu'à leur édition finale[3], ainsi que les travers de style de la littérature contemporaine[4]. On retrouve ainsi dans L'Art d'écrire enseigné en vingt leçons, l'étude de l'harmonie, la concision ou encore l'emploi des images.
Comment on devient écrivain, 1925, texte sur Gallica: • La Vocation et le Succès • Comment on écrit un roman • La Technique et les procédés du roman • Comment on écrit des livres d'histoire et des livres d'érudition • Ce que doit être la critique littéraire • Comment on fait un sermon • La Traduction comme moyen de former son style • Le Journalisme et les conférences • Guides et Conseillers littéraires.
Souvenirs de la vie littéraire, Arthème-Fayard, 1921, texte sur Gallica ; nouvelle édition, augmentée d'une préface-réponse, les éditions G. Grès, 1924 texte sur gallica.
Trente ans de Quartier Latin. Nouveaux souvenirs de la Vie littéraire, 1930, texte sur Gallica.