Anne-Pierre de KatAnne-Pierre de Kat
Anne-Pierre de Kat, né le à Delft aux Pays-Bas et mort le à La Frette sur Seine[1] (Val-d'Oise), est un artiste peintre belge. BiographieIssu d’un milieu de notables, protestants et austères, il étouffe très vite dans cette atmosphère puritaine. Après des études à l’Académie royale de La Haye, il s’inscrit à Gand à la classe de sculpture de Van Biesbroek, puis à l’Académie royale de Bruxelles d’où il sortit en 1902 en même temps que son ami Rik Wouters. Après avoir pratiqué et exposé comme statuaire à la Galerie Boute à Bruxelles, il se consacre entièrement à la peinture et se fixe définitivement en Belgique où toute sa carrière devait désormais se dérouler. Il participe, dès l’avant-guerre, aux manifestations des différents cercles d’art bruxellois ainsi qu’aux salons triennaux (La Libre Esthétique, Salon des indépendants…). En 1913, il expose chez Giroux avec les « Bleus de la G.G.G » en compagnie de Jean Brusselmans et d'Edgard Tytgat. Engagé volontaire le , il fait toute la campagne dans l’armée belge. Blessé en 1914 et évacué en Angleterre, il rejoint l’armée de campagne en et y reste jusqu’à ce que, en 1918, sur demande de S.M. la Reine Élisabeth, il soit muté à la Section artistique de l'armée belge en campagne, à La Panne et c’est en 1920 qu’il obtient la grande naturalisation belge. Poursuivant sa carrière artistique avec succès, Anne-Pierre de Kat expose régulièrement dans les galeries les plus en vogue de Bruxelles et autres villes de Belgique (Galerie Giroux, Galerie Manteau, Le Centaure, etc.). Il prend part à tous les Salons triennaux et aux grandes expositions d’ensemble.
Anvers-Les Contemporains : acquisition simultanée de la « Jeune femme à la voilette » pour le Musée d’Art moderne de Bruxelles et du « Peintre au chapeau gris » pour le Musée d’Anvers.
Quelques semaines avant sa mort, l’annonce de sa promotion au titre de Commandeur de l’Ordre de la Couronne vint mettre un terme à sa carrière d’artiste. Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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