Andrew W. Lewis (1943-2017) est un historien américain, spécialiste de l'histoire du Moyen Âge, qui s'est surtout fait connaître par la publication de son ouvrage Le Sang royal : La famille capétienne et l'Etat.
Andrew Lewis devient ensuite professeur d'histoire à la Missouri State University, enseignant durant plus de trois décennies l'histoire du Moyen Âge et de la Renaissance, celle de la Rome antique ainsi que l'histoire mondiale[3],[2].
La publication en 1981 d'une version remaniée de sa thèse de doctorat, Royal Succession in Capetian France: Studies on Familial Order and the State[4],[5], attire sur lui l'attention des historiens et des milieux académiques[3], lui méritant le prix MacArthur (1984-1989)[6] et le John Nicholas Brown Prize (1985) de la Medieval Academy of America[7]. Une traduction française paraît en 1986, à l'initiative de Georges Duby, sous le titre Le Sang royal : La famille capétienne et l'État, France, Xe – XIVe siècles[8]. L'ouvrage a fait l'objet en d'une session spéciale lors du congrès de la Société internationale des médiévistes de Paris, avec des interventions des historiens Dominique Barthélemy, Xavier Hélary et Julien Théry[9].
↑Andrew W. Lewis (trad. de l'anglais par Jeannie Carlier, préf. Georges Duby), Le Sang royal : La famille capétienne et l'État, France, Xe – XIVe siècle, Paris, Gallimard, , 436 p. (ISBN2-07-070514-5, présentation en ligne).
↑« Autour du livre d'Andrew Lewis, Le Sang royal. La famille capétienne et l'Etat, France, Xe – XIVe siècles », Société internationale des médiévistes de Paris, « Le sang dans la France médiévale », annonce de colloque, sur Calenda, (consulté le )