Le jeune André entre dans la Compagnie de Jésus le et fait son noviciat en Angleterre où se trouvent les Jésuites français en exil. À la fin du cours habituel de la formation spirituelle et intellectuelle jésuite, il est ordonné prêtre le à Hastings, dans le Sussex (Angleterre). Il fait alors un « biennium », c’est-à-dire deux années de théologie spéciale à l’Université grégorienne de Rome, où il soutient en 1928 une thèse portant sur le jugement[1].
En 1933, il publie son œuvre majeure de théologienéo-thomiste : L’idée de l’être chez saint Thomas et dans la scolastique postérieure[2]. De 1950 à 1960, le père Marc occupe la chaire de psychologie rationnelle à l’Institut catholique de Paris. Sa pensée se résume dans la trilogie Psychologie réflexive, Dialectique de l’agir et Dialectique de l’affirmation. Métaphysicienthomiste, le père Marc n’en était pas moins attentif aux questions et aux problèmes de la philosophie moderne et contemporaine. Il influence plusieurs générations de jésuites contemporains[3].
Le père André Marc meurt au scolasticat de Chantilly (France), le , à l’âge de 69 ans.
Écrits
L'Idée de l'être chez saint Thomas et dans la scolastique postérieure, Paris, Beauchesne et ses fils, 1933, 154pp.
↑D’après (en) Massimo Borguesi, The Mind of Pope Francis: Jorge Mario Bergoglio's Intellectual Journey, Liturgical press, , p. 90, il eut ainsi une certaine influence sur la formation intellectuelle de celui qui devint le pape François.
↑Maurice Nédoncelle, « André Marc, Dialectique de l'affirmation, Essai de métaphysique réflexive, 1952 [compte-rendu] », Revue des sciences religieuses, nos 27-2, , p. 192-194 (lire en ligne).
Francesco Morandini, Juan Zaragüeta, Roger Verneaux, Albert Dondeyne et André Marc, « L'épistémologie thomiste. Échange de vues », Revue Philosophique de Louvain, no 24, , p. 651-654 (lire en ligne).