André AurengoAndré Aurengo
André Aurengo, né le à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine à l'époque)[1] et mort le à Plouha (Côtes-d'Armor)[2], est un médecin hospitalier universitaire français. Chef du service de médecine nucléaire du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (Paris), il enseigne par ailleurs la biophysique à l'université Pierre-et-Marie-Curie. Il est élu le à l’Académie nationale de médecine et le à l'Académie des technologies[3]. Formation
ResponsabilitésAndré Aurengo est spécialiste en imagerie médicale, en pathologie thyroïdienne, et des dangers et risques pour l’organisme des rayonnements ionisants. Le service de médecine nucléaire qu’il dirige à la Pitié-Salpêtrière est spécialisé en pathologie thyroïdienne, et suit une des plus grandes cohortes européennes de patients atteints de cancer thyroïdien[8]. André Aurengo a notamment hébergé chez lui et soigné dans son service des enfants ukrainiens irradiés, victimes de l’accident de Tchernobyl. André Aurengo est président du Conseil supérieur d’hygiène publique de France (CSHPF). Il a été membre du conseil d’administration d’EDF (représentant l’État français). Il a participé à titre bénévole au conseil scientifique de Bouygues Telecom et de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom). De 2005 à 2007, André Aurengo est président de la Société française de radioprotection (SFRP). André Aurengo a été membre du Comité d'indemnisation des victimes d'essais nucléaires [9]. Enseignant, André Aurengo fut également plusieurs années responsable de la première année de médecine au CHU Pitié-Salpêtrière. À ce titre, il eut l'occasion de retrouver l'idée de la méthode d'affectation des étudiants connue par ailleurs sous le nom de « algorithme de mariages stables » proposé par David_Gale et Lloyd Shapley, et le programme qu'il a imaginé s'est répandu dans l'administration de nombreuses facultés de Médecine[10]. Cela est détaillé à l'article algorithme d'affectation de candidats après concours multiples. ControversesAndré Aurengo a participé à des recherches et rapports ministériels sur : les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France, les dangers et les risques des techniques d’imagerie médicale (échographie, IRM, TEP...), les dangers et risques de la téléphonie mobile. Ses prises de positions sur ces sujets scientifiques et techniques sont attaquées par certaines associations. Ainsi l’Acro se désolidarise de ses conclusions[11] sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France[12]. André Aurengo a été membre du conseil scientifique de Bouygues Telecom et administrateur d'EDF, ce qui lui vaut d'être accusé de manquer d'indépendance sur les sujets du risque sanitaire des champs électromagnétiques des lignes à haute tension et des antennes-relais de téléphonie mobile. En effet, Le Parisien en [13] puis Le Canard enchaîné en [14] ont dénoncé le fait qu'Aurengo avait une « double casquette ». Le docteur Le Ruz, du Criirem, estime que la situation d'André Aurengo constitue un conflit d'intérêts. L'intéressé nie ces accusations, « dans la mesure où il a déclaré cette situation ». Il ajoute : « EDF a souhaité faire appel à un médecin qui avait des connaissances précises sur le sujet. C'est mon cas. Je ne vois pas où est le problème. » Il accuse en retour les experts indépendants de « conflits d'intérêts idéologiques ». André Aurengo est membre du comité de parrainage et conseil scientifique de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) et de sa revue Science et pseudo-sciences. Ouvrages
Ressources audiovisuelles
Notes et références
Liens externes
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