Alphonse Magniez
Le capitaine Alphonse Magniez, né le à Saint-Omer (Pas-de-Calais)[1] et mort le à l’hôpital Saint-Martin de Beaupréau (Maine-et-Loire), fait partie de l'armée française au début du XXe siècle, puis lors de la loi de séparation des Églises et de l'État, il désobéit aux ordres qu'on lui donne et se voit obligé de remettre sa démission. BiographieIl est capitaine adjudant-major au 8e régiment d'infanterie de Saint-Omer. Requis pour effectuer l'inventaire de l'Église de Saint-Jans-Cappel, le capitaine Magniez, à la tête d'une compagnie du 8e régiment d'infanterie, de cuirassiers, de sapeurs du Génie et de gendarmes, a refusé au commissaire de police le concours des sapeurs pour forcer la porte de l'église de ce village le . Il est condamné à la destitution et à la perte de son grade en , il quitte l'armée sans aucun droit à la retraite alors qu'il comptait 23 ans de service[2]. Il est l'auteur de Répliques du bon sens aux attaques et objections modernes contre la Religion. Dans cet ouvrage, publié en 1907, il dénonce principalement un complot maçonnique contre la religion et montre clairement son dévouement à l'Église catholique. On peut y lire les réponses aux objections classiques que l'on fait à l'encontre de la religion, et l'auteur répond : « Jamais les morts ne pourront ressusciter » ou encore « L'Église lance toujours des anathèmes, elle est intolérante ! ». L'ex-capitaine Magniez participe ensuite activement à l'élaboration de manuels de catéchisme et donne également dans l'antiprotestantisme[3]. AnalyseLe capitaine Magniez a été un des rares officiers ayant refusé d'obéir formellement à une réquisition de l'autorité civile à l'époque de la querelle des Inventaires des biens de l'Église après le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État. Œuvres
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
|