Alfred Stanislas Langlois des Essarts est le fils du général Pierre Langlois des Essarts.
Conservateur à la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, journaliste à La France littéraire et à L’Écho français, on lui doit, entre autres, des feuilletons, des romans, des chansons et des poésies. Ses pièces de théâtre ont été représentées au Théâtre-Français et au Théâtre du Vaudeville.
Il traduit aussi, du russe, pour les éditions Franck les Mémoires de la princesse Daschkoff, dame d'honneur de Catherine II (1859) et de l'anglais, pour Hachette, plusieurs œuvres de Charles Dickens comme Vie et aventures de Martin Chuzzlewit (1866) et Le Magasin d'antiquités (1876).
À la retraite, il se retire à Clermont-Ferrand auprès de son fils Emmanuel ; il y meurt en son domicile, 22 rue Delarbre, le [1]. Il était chevalier de la Légion d'honneur.
Œuvres
Le Donjon de Vincennes, Les marchands de nouveautés, 1830
1812. Le Prisonnier de guerre en Russie, Poussielgue, 1837
Influence de la civilisation chrétienne en Orient, poésie, Maulde et Renou, 1841
Une perle dans la mer, roman, 2 vol, Lachapelle, 1841
Le Lord bohémien, 2 vol, Ch. Lachapelle, 1842
Le Monument de Molière, poésie, Lange-Lévy et Cie, 1843
Le Pénitent, légende, Lange-Lévy, 1843
Le Chant de la syrène, mélodie, musique d'Oscar Comettant, 1844
Sous les ombrages, simples récits, Janet, 1845
Adhémar, feuilleton de La Patrie, 1846
Les Chants de la jeunesse, suivi du Livre des pleurs, poésies, Janet, 1846
Jeanne d'Arc, scène et air, musique de Comettant, 1846
Une mésalliance, feuilleton, 1846
La Plainte d'Ariane, mélodie dramatique pour soprano, musique de Comettant, 1846
Andréas et Béatrice, histoire vénitienne, feuilleton de La Sylphide, 1847