Alfred François Lallié est un homme politique, juriste, journaliste et historien français né à Nantes le et mort dans la même ville le .
Biographie
Alfred Lallié est né à Nantes (Loire-Inférieure) le [1],[2], de Félix Lallié, notaire à Nantes, et d'Anne Cosson. Il a trois sœurs, respectivement mariées à l'avocat Léon Fleury, au banquier Jean-Jules Rousselot et à l'armateurLéon Bureau. Il fait des études de droit[2] et obtient un doctorat dans cette matière en 1857[1].
Il est l'un des fondateurs de la Revue de jurisprudence commerciale et maritime de Nantes. Politiquement, il se situe du côté des légitimistes, parmi lesquels les écrits d'Alfred Lallié sur la Révolution française sont appréciés. Il participe à la fondation de la Gazette de l'Ouest, et en devient, en 1869, un des rédacteurs[1].
Partisan du courant néo-catholique, il est proche des idées d'Alfred de Falloux. Alfred Lallié se présente à la députation de la Loire-Inférieure lors de l'élection de l'Assemblée nationale. Il est élu le . Il siège alors parmi les députés du centre-droit. Siégeant aux réunions Colbert et des Réservoirs, il est membre de la commission d'enquête sur les actes du gouvernement du , signe l'adresse des députés syllabistes au pape et demande la création d'une faculté de médecine à Nantes. Il vote pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation des lois d'exil, pour le , pour la démission de Thiers, pour l'arrêté sur les enterrements civils, pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal Mac Mahon, pour la loi des maires, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Barthe, contre le retour à Paris, contre la dissolution, contre l'amendement Wallon et contre les lois constitutionnelles de 1875. En 1876, après le renouvellement de la chambre des députés, il ne fait plus partie des élus[1].