Grand propriétaire, possesseur d'une fortune considérable, maire de Villefranche et conseiller général pour le canton de Villefranche-de-Rouergue, il fut élu, le , député de la 1re circonscription de Villefranche, par 8 254 voix sur 11 672 votants contre 1 553 à Laurens, et 1 820 à Foulquier.
Il s'était défendu, dans une lettre au Moniteur, d'être bonapartiste, et s'était déclaré seulement conservateur et catholique. Cibiel siégea à droite. Il fut successivement réélu jusqu'en 1914.
Profondément conservateur, il déclarait en 1902 défendre les honnêtes gens contre « cette poignée de juifs socialistes et francs-maçons » et demandait qu'on ferme les loges[2].