Élève de Stéphane Tarnier[3], il étudie la médecine à Paris et est reçu au concours de 1886 comme accoucheur des hôpitaux et attaché en cette qualité à l'hôpital Saint-Louis en 1897[4].
Il institue une clinique privée où exerce et enseigne la gynécologie[2]. Il est rédacteur en chef des archives de Tocologie et de Gynécologie, un journal scientifique consacré à l'étude des accouchements et des maladies des femmes[2].
Alfred Auvard met au point un spéculum constitué de deux valves en bec de canard aplaties à leur extrémité[5]. Il invente en outre divers
procédés de gynécologie opératoire et divers instruments : une couveuse, un basiotrihe et, surtout, son remarquable cranioclaste qui conserve une place de choix dans l’arsenal obstétrical en France et à l’étranger[6].
Vers 1900, son activité professionnelle se ralentit brusquement, cependant que son activité intellectuelle prend une tout autre direction[6]. Ses préoccupations, à partir de ce moment, sont consacrées aux problèmes religieux et philosophiques[6].
À partir de 1907, il cesse de diriger son service hospitalier et, en 1918, il est nommé accoucheur honoraire des hôpitaux[6].
Il se retire dans le Limousin, entre Juillac et Agen[6]. C’est là qu'il meurt[6].
Publications
Traitement de la métrite parenchymateuse par les scarifications du col de l'utérus (1880)
De la pince à os et du cranioclaste. Étude historique et expérimentale (1884)[2]
De la conduite à tenir dans les cas de placenta praevia (1886)[2]
De la Couveuse pour enfants (1888)
L'hypnotisme et la suggestion en obstétrique (1888)