Marqué dans sa jeunesse par le siège de Paris (1870-1871) après lequel il fut condamné à trois ans de prison comme communard, Alexandre Boutique est ouvrier-ébéniste[3] puis correcteur d'imprimerie[4]. En 1879, il écrit à Émile Zola et décide d'embrasser la carrière de romancier, devenant l'ami de Catulle Mendès[5],[6]. Son premier ouvrage, Xavier Testelin paraît en 1883. Suivent une quinzaine d'ouvrages, pour la plupart publiés dans des périodiques en feuilletons. Boutique collabore au Gil Blas, à La Pléiade, se liant à Louis-Pilate de Brinn’Gaubast, à L'Égalité fondé par Jules Roques. Il rejoint ensuite les proches de la revue La Plume, participant aux soirées littéraires du samedi, d'abord au café de Fleurus, puis au café du Soleil[1].
Boutique écrit également pour La Vie populaire (1881-1887), Le Conteur (Belin), la revue Chimère, Le Phare littéraire fondé par Gyp de Nixo (Gaston Fouraignan), La Revue européenne, La Revue d'art et de littérature, Le Bon Journal, Le Parisien de Paris, le Mercure de France, Fin de siècle, L'Écho de la semaine, L'Éclair, Alceste, Le Sagittaire, etc. En 1896, il est élu président du conseil d'administration de la Société des gens de lettres[7] et en démissionne en juillet 1898.
Au Petit Journal, il donne en feuilletons des romans d'un genre plus populaire, à partir des années 1910, sous le nom d'Allix Dallmont[8],[9],[10].
Il a entre autres entretenu une correspondance avec Léon Bloy[11].
Ouvrages publiés
Xavier Testelin, E. Lalouette, 1883 — publié dans Gil Blas à partir du 15 août 1882.
↑Extrait d'une lettre de Zola à Boutique, in: Le Progrès de Sidi-Bel-Abbès, 3 septembre 1935, p. 2 — sur Gallica.
↑Mercure de France, 15 mai 1923, p. 285-286 — sur Retronews.
↑Revue comique normande, 4 juillet 1896, p. 6 — sur Gallica.
↑Les Hommes du jour, no 305, 22 novembre 1913, p. 9 — sur Gallica.
↑Le Réformiste, 15 octobre 1916, p. 5 — sur Gallica.
↑ Annuaire international des lettres et des arts de langue ou de culture française, janvier 1922, p. 48 — sur Gallica.
↑Joseph Bollery, Léon Bloy : essai de biographie... ses débuts littéraires, du "Chat noir" au "Mendiant ingrat", 1882-1892, Albin Michel, 1949, p. 337.
↑Selon Léon Maillard, Les menus & programmes illustrés, Librairie artistique G. Boudet, 1898, p. 363.