Alexander Abusch
Alexander Abusch, né le à Cracovie et mort le à Berlin-Est, est un homme politique, écrivain et journaliste allemand. BiographieFils d’un cocher de Cracovie[1], Alexander Abusch passe son enfance à Nuremberg où il fait des études commerciales[2]. En 1918, il adhère à la Jeunesse socialiste libre et, l'année suivante, au Parti communiste d'Allemagne (KPD). Il participe à la Révolution de novembre 1918. À partir de 1921, il est rédacteur pour des journaux communistes. De 1930 à 1932, il est rédacteur en chef du journal Die Rote Fahne[3] et, de 1932 à 1933, du Ruhr-Echo (Essen)[2]. En 1933, Abusch s'exile à Paris. Il participe à la rédaction du Livre brun sur l'incendie du Reichstag et la terreur hitlérienne. De 1935 à 1937, il se joint au Cercle Lutetia. Après l'armistice de 1940, il est interné en France, s'évade et se rapproche de la Résistance communiste avant d'émigrer à Mexico en 1941. Il est alors rédacteur en chef du journal Freies Deutschland, poste qu'il occupe jusqu'en 1946[3]. De retour en Allemagne en 1946, il adhère au Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED) et est nommé secrétaire du Kulturbund zur demokratischen Erneuerung Deutschlands. En 1949, il en est le vice-président. Relevé de ses fonctions en 1950 car suspecté d'avoir eu une attitude pro-scioniste à Mexico, il est admis, à l'été 1951, au conseil du présidium du Kulturbund et, en 1952, il est membre de l'Académie allemande des arts. En 1954, il est vice-ministre de la culture. Il fait partie, en 1956, de la commission de réflexion sur la revue littéraire Sinn und Form. Il est ensuite ministre de la culture (1958-1961), vice-président du conseil des ministres chargé de la culture et de l'éducation (1961-1971) et vice-président et président honoraire du Kulturbund (1972-1982)[3]. Après sa mort, son urne est enterrée au Mémorial des socialistes, dans le cimetière central de Berlin-Friedrichsfelde[4]. Publications
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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