Alessandra Herrera
Alessandra Herrera, née à Lima le , est une avocate et femme politique péruvienne. Elle est ministre de l'Énergie et des Mines depuis le . BiographieParcours universitaireAlessandra Herrera est née le 17 mars 1976 dans le district de Jesús María à Lima. Elle est diplômée en droit de l'Université de San Martín de Porres. Elle est membre de l'Association du Barreau de Lima[1]. Elle a complétée des études de diplôme pour le développement des investissements, l'administration et la gestion des affaires; ainsi qu'un autre diplôme en droit minier et environnemental[2]. Elle est également titulaire d'une maîtrise en conformité réglementaire de l'Université de Salamanque[1]. Parcours professionnelElle possède de l'expérience dans les relations communautaires, l'exploitation minière, les ressources naturelles, la participation citoyenne; et, analyse, gestion et prévention des conflits[3]. Entre mars 2015 et février 2017, sous les présidences d'Ollanta Humala et de Pedro Pablo Kuczynski, elle a travaillé comme directrice générale de la Direction générale de la formalisation minière du ministère de l'Énergie et des Mines[4]. Elle a également travaillée à la Direction générale de l'ordre public du ministère de l'Intérieur[4]. Au cours de son passage au ministère du Développement agraire et de l'Irrigation, elle a occupé la fonction de directrice du Bureau des conseils juridiques[4]. Elle a été conseillère à la direction exécutive d'Agro Rural[1]. Parcours politiqueLe , Alessandra Herrera est nommée ministre de l'Énergie et des Mines dans l'éphémère troisième gouvernement d'Héctor Valer. Le , lors de l'annonce du quatrième gouvernement d'Aníbal Torres, elle est remplacée par Carlos Palacios. Le , lors du premier remaniement du quatrième gouvernement, elle revient comme ministre[5]. Ce retour au ministère s'explique par la mauvaise gestion de Carlos Palacios, celui-ci n'ayant pas su résoudre un conflit social entre des communautés et la société de la mine de Las Bambas[5], avoir mis en doute la pertinence de la présence aux pourparlers du ministre Roberto Sánchez[5], il faisait également l'objet de critique quant à son action et d'une motion de censure[6]. Références
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