Albrecht Eugen est le second fils du duc Albert de Wurtemberg et de l'archiduchesse Marguerite de Habsbourg-Lorraine[1]. Il a un frère aîné : Philippe Albert (1893-1975), un frère cadet, Carl Alexander (1896-1964) et quatre sœurs cadettes : Marie Amélie (1897-1923), Marie Thérèse (1898-1928), Marie Elisabeth (1899-1900) et Marguerite Marie (1902-1945)[2]. Albrecht Eugen, orphelin de mère à un âge précoce (sept ans), a grandi à Stuttgart, Cassel, Potsdam et parfois aussi en Autriche. Il fréquente le lycée de Stuttgart et y passe son Abitur en 1914.
Première Guerre et installation à Carlsruhe-en-Haute-Silésie
Au début de la Première Guerre mondiale, il est enrôlé dans l'armée du Wurtemberg et effectue quatre ans de service militaire. Il a combattu en Flandre, en France et en Italie. Après la mort de Guillaume II, dernier roi de Wurtemberg, en 1921, il hérite d'un domaine à Carlsruhe-en-Haute-Silésie, où il s'installe. À Carlsruhe, il devient exploitant agricole et forestier. Il s'intéresse également à l'architecture, aux beaux-arts et à l'histoire.
Seconde Guerre
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Albrecht Eugen doit de nouveau accomplir son service militaire dans la Wehrmacht. Il n'est pas envoyé au front, mais au service d'état-major, sans grade d'officier d'état-major général. Les membres de la maison de Wurtemberg étant connus pour être des opposants au régime nazi, Albrecht Eugen conserve le grade de capitaine et n'est pas promu. Il a participé à des opérations en France, en Roumanie et en Union soviétique. En 1943, il doit quitter la Wehrmacht. En , il fuit Carlsruhe-en-Haute-Silésie. Son château, ainsi que la vaste bibliothèque d'environ 30000 volumes, est détruit par les troupes de l'Armée rouge.
Mort
Albrecht Eugen de Wurtemberg meurt à Schwäbisch Gmünd, le , à l'âge de 59 ans et est inhumé dans la crypte familiale de l'église Saint-Michel du château d'Altshausen[3].
Alexander Eugen de Wurtemberg (né à Stuttgart le , mort à Munich le et inhumé le suivant dans la crypte de l'église Saint-Michel du château d'Altshausen, résidence de la maison de Wurtemberg[12]), docteur en philosophie, historien de l'art, célibataire, dernier représentant masculin du rameau du duc Albrecht Eugen ;
Sophie de Wurtemberg (née à Stuttgart le , directrice de la maison de haute-couture Nina Ricci, elle épouse en 1969 (divorcés en 1974) Antonio Manoel Rôxo de Ramos-Bandeira, diplomate, (né à Santa Isabel, près de Lisbonne, le et mort à Rio de Janeiro, le ), sans postérité.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN978-2-901138-020)..
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 269 p. (ISSN0993-3964)..
Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN978-2-908003-17-8).