Eulenburg a laissé de nombreux écrits. Son œuvre la plus ambitieuse est l'ouvrage en plusieurs tomes Real-Encyclopädie der gesammten Heilkunde (Encyclopédie véritable de l'ensemble de la médecine), qui a été publiée en quatre éditions entre 1880 et 1914. Plus tard dans sa carrière, il s'intéresse à la sexologie, et devient co-éditeur de la revue Zeitschrift für Sexualwissenschaft. En 1902 Eulenburg a écrit un ouvrage sur l'algolagnie, intitulé Sadismus und Masochismus (Sadisme et masochisme).
Beaucoup de ses publications traitent des aspects physiopathologiques de la neurologie, et il est connu pour ses recherches sur les centres nerveux vasomoteurs. Il est aussi le premier à décrire une maladie musculaire rare, la paramyotonie congénitale(en), parfois appelée en son honneur maladie d'Eulenburg.
En 1913, avec Magnus Hirschfeld (1868-1935) et Iwan Bloch (1872-1922), il fonde la revue Ärztliche Gesellschaft für Sexualwissenschaft und Eugenik.
Travaux
(de) Lehrbuch der functionellen Nervenkrankheiten auf Physiologischer Basis. 1871, Page 712: Syndrome de Parry-Romberg.
(de) Pathologie des Sympathicus. Prize-winning paper, avec Paul Guttmann (1834-1893). Berlin, 1873.
(de) Handbuch der allgemeinen Therapie und der therapeutischen Methodik. with Simon Samuel (1833-1899). three volumes, Berlin/Vienna, 1898-1899.
(de) Der Marquis de Sade. Vortrag gehalten im Psychologischen Verein in Berlin. D'abord publiée dans le journal Zukunft le .
(de) Lehrbuch der klinischen Untersuchungsmethoden und ihrer Anwendung auf die specielle ärztliche Diagnostik, avec Wilhelm Kolle(de) (1868-1935) et Wilhelm Weintraud(en) (1866-1920). Contient de nombreuses méthodes d'investigations du sang décrites par Kolle et Ernst-Robert Grawitz (1860-1911), 1904-05.
Karola Tschilingirov: Albert Eulenburg. Eine Bioergographie. Medizinisch Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft, Berlin 2008. (ISBN978-3-939069-38-6).
Julius Pagel: Eulenburg, Albert. In: Biographisches Lexikon hervorragender Ärzte des neunzehnten Jahrhunderts, Urban & Schwarzenberg, Berlin 1901, S. 477f.