Alain Philippe
Alain Philippe, né le à Saint-Brieuc, est un footballeur français des années 1970 et 1980. Durant sa carrière, il évolue au poste de milieu de terrain, notamment en Division 1 avec le Stade rennais, le club qui le fait passer professionnel en 1973. À la suite de son passage à Rennes, il évolue également au Troyes AF et à l'Amicale de Lucé, en deuxième division. BiographieNé le à Saint-Brieuc, dans le département des Côtes-du-Nord[1], Alain Philippe signe sa première licence de footballeur au Stade lamballais, alors qu'il habite pourtant sa ville natale. Il joue ensuite au CO briochin[2], où il est repéré par le Stade rennais. Ce dernier le recrute en 1972, alors qu'il est âgé de dix-neuf ans. Lors de sa première saison à Rennes, il évolue exclusivement avec l'équipe réserve[3], en Division 3[4], puis passe professionnel en 1973. L'entraîneur rennais René Cédolin le fait débuter en Division 1 le , à l'occasion d'une rencontre disputée par le Stade rennais contre le Racing Club de Lens au stade de la route de Lorient (défaite rennaise un but à zéro)[3]. Durant la saison 1973-1974, il dispute vingt-neuf rencontres de championnat, et marque l'unique but de sa carrière à ce niveau, contre les Girondins de Bordeaux, le [5]. Ses performances pour sa première saison professionnelle valent à Alain Philippe d'être appelé par Henri Guérin en équipe de France espoirs. Le , il dispute ainsi un match amical contre la Pologne au stade Léo-Lagrange de Besançon. Touché au ménisque, il est remplacé en cours de seconde mi-temps par Maxime Bossis. Devant subir une opération chirurgicale, il est absent durant quatre mois[2], et ne peut disputer que quatorze matchs de championnat avec le Stade rennais durant la saison 1974-1975, qui se termine par une relégation du club breton en Division 2[6]. Milieu de terrain à l'origine, il est alors régulièrement repositionné au poste d'arrière droit par Antoine Cuissard, qui a succédé à Cédolin, et participe à la remontée immédiate du Stade rennais dans l'élite en 1975-1976. Il marque notamment son deuxième but professionnel, le contre le SCO Angers, à l'occasion de la double confrontation qui attribue le titre de champion de France de Division 2 au club angevin[3]. Le Stade rennais de retour dans l'élite, Alain Philippe ne joue pourtant que rarement en 1976-1977 : de nouveau blessé au genou, il doit subir l'ablation de son deuxième ménisque, alors que des ligaments sont également touchés. Le joueur est tenu à l'écart des terrains durant six mois[2], et ne joue que neuf matchs durant la saison. Le Stade rennais, lui, connaît une nouvelle relégation en deuxième division. C'est à ce niveau qu'Alain Philippe joue sa dernière saison professionnelle en Bretagne, durant laquelle il prend part à dix-huit rencontres de championnat[6]. En proie à de gros problèmes financiers, le Stade rennais est dans l'obligation de se séparer de plusieurs de ses joueurs[3]. Courtisé par l'En Avant de Guingamp, Alain Philippe préfère signer au Troyes AF, où il remplace Philippe Mahut[2]. Il dispute trente-deux matchs de Division 2 avec le club aubois[6] qui, à son tour en difficulté financière, termine avant-dernier du championnat et doit abandonner le professionnalisme en 1979[7]. Sollicité par plusieurs clubs, Alain Philippe décide alors de rejoindre l'Amicale de Lucé, dont il juge la proposition comme étant la plus intéressante. Un choix qu'il regrette a posteriori, ayant été courtisé par l'AJ Auxerre de Guy Roux, promu en Division 1 un an plus tard[2]. Avec Lucé, le défenseur dispute sa dernière saison professionnelle, lors de laquelle il joue vingt-neuf matchs de Division 2, qui se termine par une nouvelle relégation[6]. Alain Philippe met alors un terme à sa carrière professionnelle en 1980, et rejoint l'AS brestoise. Un club où il évolue durant sept saisons, jusqu'en 1987, en Division 3[3],[8]. Replacé au poste de libéro, il exerce alors en parallèle le métier de vendeur de voitures[2]. Statistiques
Notes et références
Liens externes
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