Alain Maury travaille pour le Journal de Spirou[3], en réalisant les séries Stanislas et Pierrot et Colombine, puis pour les éditions Casterman, en créant des jeuxQuick et Flupke[4], avant d'entrer dans l'équipe de Peyo.
Là, il commence par dessiner des Schtroumpfs, notamment pour l'épisode Le Schtroumpf financier. À la suite du succès critique et commercial de cet album, qui marque un retour aux histoires longues, le studio lui confie la série. Entre 1994 et 2000, il produit quatre autres albums, sur des scénarios de Thierry Culliford.
Parallèlement, il relance Johan et Pirlouit, série que Peyo avait abandonnée à regret. Aidé par Yvan Delporte au scénario, il honore la commande de trois albums aux éditions du Lombard, qui sont publiés entre 1994 et 1998. Il livre en 2001 un quatrième et dernier album, sur un scénario de Luc Parthoens, avant de quitter le studio Peyo.
Il rejoint les éditions Casterman, pour qui il développe des créations personnelles, dans des genres et des styles graphiques différents : d'abord la semi-réaliste Beluga[5], scénarisée par Thierry Robberecht, qui s'inscrit dans un univers policier contemporain et parisien et connaît deux albums (sortis en 2001 et 2003). Le tandem se retrouve en 2004 pour réaliser un one shot teinté de fantastique, Le Contact, au dessin clairement inspiré par la ligne claire.
À partir de 2007, il renoue avec les reprises de séries classiques : il dessine le tome 43 des 4 As, sur un scénario de Sergio Salma, d'après l'œuvre de Georges Chaulet, mais l'expérience ne connaît pas de suite. En 2011, il assure le dessin du tome 22 de Guy Lefranc, série créée par Jacques Martin.
Parallèlement, il illustre des livres pour enfants.
Il revient à l'univers des Schtroumpfs à l'occasion du lancement de la série dérivéeLes Schtroumpfs et le Village des filles en 2017, et il reprend le dessin de la série principale en 2021 avec le trente-neuvième tome.
↑Jean Pirotte et Luc Courtois, Du régional à l'universel. : L'imaginaire wallon dans la bande dessinée., Louvain-la-Neuve, Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet, , 310 p. (ISBN978-2-9600072-3-7 et 2960007239, OCLC1075833932), p. 240..
↑Benoît Cassel, « Les Schtroumpfs T39 Les Schtroumpfs et la tempête blanche », Planète BD, (lire en ligne, consulté le ).
↑David Bertière dit Berthold, « Notre avis sur Schtroumpfs (Les) #39 – Les Schtroumpfs et la Tempête blanche », sceneario.com, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benoît Cassel, « Les Schtroumpfs et le Village des filles - T1 La Forêt interdite », Planète BD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Domenech, « Les Schtroumpfs et le village des filles T2 La Trahison de Bouton d'or », Planète BD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gabrielle Ben Salah Djeridi, « Les Schtroumpfs et le village des filles T. 3 : Le Corbeau - Par Luc Parthoens, Thierry Culliford, Alain Maury et Paolo Maddalani - Le Lombard », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).