En 1867, il présente au salon de sa ville natale, un paysage représentant la Saône prise dans le brouillard. En 1869, il est présent pour la première fois au Salon de Paris, exposant une peinture intitulée La Rentrée à l’étable par un temps de neige ; souvenir de Farges (Saône-et-Loire).
L'année suivante, il effectue un voyage d'étude dans la région de la Bresse, dont il tire de nombreux motifs pour des compositions évoquant la vie paysanne. Sa participation au Salon est régulière, de 1870 à 1889, Aimé Perret devenant membre de la Société des artistes français.
Son œuvre comprend des peintures représentant des portraits, des scènes de genre et des paysages ruraux.
En 1878, il s'installe définitivement à Bois-le-Roi à la villa Cigale, dans la rue nommée depuis Guido Sigistre[3].
La même année, il présente le portrait peint de la comédienne Anna Judic. Au salon parisien de 1883, il présente une composition intitulée La Fille des champs, et un dessin champêtre représentant une bergère, accompagnés de vers de Pierre Dupont.
Portrait d'Ida Perret (1893), huile sur toile, Mairie de Bois-le-Roi[12].
Maternité (1912), huile sur toile, Mairie de Bois-le-Roi[13].
Notes et références
↑Procès-verbal de la distribution des prix pour l'année 1862 aux élèves de l'école impériale de dessin et des beaux-arts (...) de la ville de Lyon, Archives départementales du Rhône, cotes 4T75, 4T78-79.
Monique Riccardi-Cubitt, « Bois-le-Roi, Village d’art. Les artistes de la Bohème dans la collection de la mairie. », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa région, Société d'histoire de Fontainebleau et de sa région, no 22, , p. 56-59
Monique Riccardi-Cubitt, La vie de Bohème à Bois-le-Roi. Art, politique et naturalisme, Éditions du Puits Fleuri, , 160 p. (ISBN978-2867397219)
Michèle Saliot, « Aimé Perret, le peintre des paysans », Artistes parisiens à la campagne, « Les beaux jours de Bois-le-Roi », coordination, Pierrette Marne, Association Bois-le-Roi Audiovisuel et Patrimoine, , p. 64-69 (ISBN978-2-9561593-3-9)