Afro-LatinsAfro-Latins
Rencontre entre des personnes afrodescendantes en Amérique latine.
Les Afro-latins sont une catégorie ethnique conceptualisée dans les années 1930 par Jane Nardal, qui exprime chez les Antillais vivant à Paris la tendance à revendiquer une triple identité noire, française, et d'Amérique Latine. Elle s'applique d'abord aux Afro-Caribéens français. Le concept s'étend ensuite aux personnes noires en Amérique latine, sur le modèle des afro-Américains. HistoireAntillais de ParisJane Nardal est considérée, comme sa sœur Paulette Nardal, comme une pionnière de la négritude[1]. Alors qu'elle est étudiante à Paris, la Martiniquaise écrit pour La Dépêche africaine, où elle invente entre autres les expressions « internationalisme noir » et « Afro-Latin ». Elle écrit que « Être Afro-Américain, être Afro-Latin, cela veut dire (…) un exemple pour les noirs d'Afrique en leur montrant que certains bienfaits de la civilisation blanche ne conduisent pas forcément à renier sa race ». Les historiens sont divisés sur le sens de cette phrase, se demandant si elle doit s'inscrire dans une politique de métissage ou d'assimilationnisme[1]. Elle aborde donc la construction d'une identité diasporique noire qui refuse de renoncer à son héritage afro-latin et à son héritage africain[2]. Extension aux personnes noires d'Amérique latineLe terme est appliqué par extension, notamment aux États-Unis, aux personnes afrodescendantes en Amérique latine, notamment celles dont les ancêtres ont vécu l'esclavage[3], sous le nom AfroLatinidad (en)[4]. La majeure partie des pays d'Amérique Latine, à l'exception en 2015 du Mexique et du Chili, reconnaissent leur citoyens noirs expressément dans leur constitution[5]. Le principal groupe est celui des Afro-Brésiliens[6]. Notes et références
Voir aussiArticles liésLiens externes
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