Après avoir assuré la présidence de l'association Wikimédia France de 2009 à 2011, elle en devient salariée comme directrice des programmes, poste qu'elle occupe trois ans.
La même année, en avril[12], elle entre à La Quadrature du Net (LQDN) en tant que porte-parole et coordinatrice[3]. Elle y est remarquée lors de l'opposition au projet de loi relative au renseignement[2],[5],[13] – finalement adoptée. En , elle annonce le changement de stratégie de LQDN, et son recentrage en direction de la sensibilisation de l'opinion publique[14].
Le , elle annonce son départ de LQDN pour rejoindre début septembre l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI)[15], où elle entend continuer son travail « au service de l'intérêt général, d'une autre manière mais dans le même esprit »[16]. Anticipant les éventuelles polémiques, elle déclare : « Je sais que ce n’est pas ultra consensuel, mais je ne considère pas que l’ANSSI soit l’ennemi. (...) Si j’avais eu le moindre problème moral, je n’y serais pas allée »[15].
Publications
« Wikipédia et le monde du libre », dans Camille Paloque-Berges et Christophe Masutti (dir.), Histoires et cultures du libre : des logiciels partagés aux licences échangées, Paris-Rocquencourt, Framasoft-INRIA, coll. « Framabook » (no 13), (ISBN978-2-9539187-9-3, BNF43580627, SUDOC170176835, présentation en ligne, lire en ligne), p. 431-461
« Sensibiliser est un sport de combat », dans Nina Cercy et Tristan Nitot (dir.), Numérique : reprendre le contrôle, Paris, Framasoft, , p. 17-25.
Préf. de Tristan Nitot, Surveillance : les libertés au défi du numérique : comprendre et agir, Caen, C et F, coll. « Blogollection », , 191 p. (ISBN978-2-915825-65-7, BNF45146343).
Notes et références
Notes
↑Également connue comme « Adrienne Charmet-Alix » ou « Adrienne Alix » (nom d'épouse de 2000 à sa séparation).
↑ ab et cCorine Chabaud, « Adrienne Charmet-Alix, Vaillante vigie du Web », La Vie, no 3671, , p. 12-13 (lire en ligne, consulté le ).
↑Sous la dir. de Marie-José Michel, La Mémoire de Port-Royal (XIXe-XXe siècle) : histoire, mythes et acteurs (mémoire de diplôme d'études approfondies en histoire), Villetaneuse, université Paris-XIII, .
↑ abc et dDamien Leloup, « Adrienne Charmet-Alix, au-delà de l’écran », sur lemonde.fr, — article qui comporte une erreur (mineure) lorsqu'il est dit qu'« elle restera cinq ans à ce poste » (de présidente de Wikimédia France) alors que les cinq années sont le cumul de deux fonctions (élective puis salariée) au service de l'association.
↑Adrien Peneranda (sous la dir. de Serge Amabile), Commons et management public du patrimoine culturel à l'ère numérique : étude de cas de production et de diffusion des données culturelles sur des plateformes libres par les villes de Toulouse, Brest et Monmouth, Marseille, université Aix-Marseille, , 285 p. (SUDOC189765437, lire en ligne), p. 164.
↑Ministère de la Culture et de la Communication, « Arrêté du 9 juillet 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres (NOR : MCCA1416313A) », sur nextinpact.com, non connue (consulté le ). Cet arrêté qualifiait par erreur Adrienne Charmet-Alix de « directrice des programmes d’une encyclopédie numérique participative », fonction inexistante au sein de Wikipédia, alors que la qualification réelle aurait pu être, par exemple, « directrice des programmes d’une association de soutien à une encyclopédie numérique participative ».