Adrien OuvrierAdrien Ouvrier
Adrien Ouvrier est un artiste peintre français, né le à Aigueblanche et mort le à Saint-Tropez. Étudiant à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris, il est mobilisé en 1914, sur le front du nord et de l’est de la France, où il relate dans des « Carnets de route » la vie des champs de bataille. EnfanceAdrien Ouvrier nait dans une famille originaire du Languedoc alors qu'elle est installée à Aigueblanche. Après quelques années passées au milieu des montagnes savoyardes, Adrien, ses frères Louis et Joseph, et ses parents s'installent rue Traversière à Narbonne où son père travaille comme comptable dans un office notarial[1]. C'est à ce moment-là qu'Adrien se passionne pour le dessin et envisage de vivre de son art. Soutenu par sa mère mais désapprouvé par son père, qui refuse de financer des études qui mènent, selon lui à une carrière trop aléatoire ; Adrien demande et obtient une bourse d'études de la ville de Narbonne. Il entame alors ses études artistiques aux Beaux Arts de Toulouse. En 1912, il s'installe à Paris pour participer à l'atelier de peinture de Fernand Cormon et à l'atelier de gravure de Auguste Laguillermie à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Laguillermie le présente au concours éliminatoires du prix de Rome de gravure en 1914. Le conflit de 14-18Mobilisé depuis 1913 pour effectuer son service militaire à Narbonne, le déclenchement de la Première Guerre mondiale enverra Adrien au front et dans les tranchés jusqu’à la fin du conflit et sa démobilisation en . Ces sept années militaires verront disparaitre la mère d’Adrien et son frère Louis mort au combat[2]. C'est durant cette période qu'il dessine et décrie la vie des combattants de la Grande guerre dans quatre carnets de route et cinq carnets de croquis, rassemblés dans ses "Carnets de guerres 14-18". Blessé, hospitalisé et exposé au gaz moutarde, il est décoré de la Croix de guerre[2]. L’après guerreEn 1919, il se présente au prix de Rome de gravure grâce à une permission spéciale obtenue alors qu'il est toujours mobilisé. Mais sa trop longue interruption des années de guerre ne lui permet pas d'obtenir le prix, il retourne donc à ses études parisiennes de l’École nationale des Beaux-Arts. Toujours assidu de l'atelier Cormon, il fréquente également l'Académie Colarossi. Il rencontre alors l'illustrateur Marius Valière (1890-1969) et le post-impressionniste Raoul Dastrac (1891-1969)[2]. Il se marie le avec la Narbonnaise Alice Gaubiac (1899-1962) et est nommé professeur de dessin d'art à Charolles en Saône-et-Loire. À partir de 1924, il obtient un poste de professeur au collège Ponsard de Vienne. Son appartement de la place de l'hôtel de ville de Vienne devient vite un atelier consacré à la peinture et la musique. Adrien Ouvrier meurt le d'un infarctus alors qu'il transcrivait les couleurs lumineuses de Saint-Tropez sur la toile. DistinctionsŒuvres
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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