Après la défaite de 1940, il est emprisonné dans un stalag de Poméranie. Il est libéré deux ans après[2].
En 1947, il se rend à Paris pour suivre un stage de formation (afin de devenir ingénieur des travaux ruraux) et, à cette occasion, il prend contact avec les surréalistes[3].
En 1950, dans son Almanach surréaliste du demi-siècle, André Breton publie le texte de Dax, Perspective automatique.
En , Le Libertaire, l'organe de la Fédération anarchiste, publie son premier article « Art soumis art engagé » où il souligne l'absence de différence entre l'art académique et bourgeois et le « réalisme socialiste stalinien ».
D'abord plasticien, Adrien Dax met au point une technique dérivée de l'automatisme : l'« impression de relief(s) » (1955). Proche de la lithographie, l'impression de relief est obtenue par des objets de hasard que l'artiste introduit entre la pierre et le papier au moment de tirer la lithographie[4].
Il signe le Manifeste des 121 (Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie du ).
Trois ans après la mort d'André Breton, craignant que le surréalisme ne puisse échapper au rabâchage, à la pose stérile et à la parodie, Adrien Dax fait partie du groupe qui proclame son auto-dissolution.
Il fut également un « collectionneur passionné d'Art océanien »[5].
↑R.R.R., Le Marteau et la rotule, ou les réflexes de la beauté, introduction à la réédition du texte de 1950 d'Adrien Dax, Perspective automatique, Gaillac-Toulouse, Galerie Loin-de-l'œil / Librairie Champavert, 2001.
Voir aussi
Bibliographie
Adam Biro & René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du Livre, Fribourg, Suisse et Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 118
Gilles Bounoure, « Présence d'Adrien Dax », dans Le Monde libertaire no 1666 du , p. 19