Adrien-Louis CocheletAdrien-Louis Cochelet Louis-Jean-Baptiste Bourdon, Portrait d'Adrien-Louis Cochelet, consul général en Egypte, vers 1842. Il porte les insignes de commandeur de la Légion d’honneur et de l'ordre de Léopold de Belgique, la Couronne de fer et l’ordre du Saint-Sépulcre. Son épée, au modèle de l’Institut d’Égypte, rappelle son affectation ainsi que les documents sur la table à en-tête du Consulat Général d'Egypte.
Adrien-Louis Jules Cochelet, né à Charleville le et mort à Paris le , est un diplomate, haut fonctionnaire, homme politique et explorateur français. BiographieNommé auditeur au Conseil d’État le , il partit en 1810 pour Vienne, d'où il fut envoyé en mission à Trieste puis intendant de Gorizia, dans le Frioul autrichien. Attaché en 1812 à l'intendance générale de l'armée, on lui confia l'intendance du gouvernement de Białystok. Après la retraite de Russie, il fut nommé en 1813, à Bruxelles, adjoint du commissaire extraordinaire de la 24e division militaire. Le , il donna son adhésion à la Première Restauration et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1815 pendant les Cent-Jours, Napoléon le désigna préfet de la Meuse. À la Seconde Restauration, il dut se démettre de ces fonctions et voyagea pendant neuf ans en Pologne, en Russie, en Suède, au Danemark, et en Hollande. En 1825 le gouvernement du roi Charles X le nomma agent consulaire à Riga, en 1827, consul à Saint-Louis du Maragnan au Brésil, puis à Tampico au Mexique. En 1829, il rejoignit Mexico en qualité de gérant de la Légation française. Envoyé à Lisbonne en 1832 par Victor de Broglie, Ministre des affaires étrangères, Cochelet obtint de Michel Ier de Portugal les excuses qui lui étaient demandées pour avoir coulé deux bâtiments français. En 1834, il est nommé consul général en principauté de Valachie et Moldavie. De 1837 à 1841, il est consul général à Alexandrie et doit enquêter sur la ténébreuse affaire de Damas[2] qui éclate en février 1840. Il fut rappelé en France le par le ministère Guizot[3]. Louis-Philippe Ier le nomme conseiller d'État où il siège de 1841 jusqu'à la Révolution française de 1848. Il se rallie au gouvernement présidentiel de Louis-Napoléon Bonaparte, et s'investit dans plusieurs missions diplomatiques. De nouveau au Conseil d'État, il est nommé sénateur, par décret impérial du . Commandeur de la Légion d'honneur (1840), chevalier de la Couronne de Fer, de l'ordre de Léopold de Belgique et chevalier du Saint-Sépulcre, il meurt en 1858 à son domicile parisien du 40 rue de la Victoire. IconographieSon portrait le représentant en consul général d'Égypte, réalisé par le peintre Louis-Jean-Baptiste Bourdon (1808-1875), a été présenté au Salon de 1842 (no 233 du livret)[4]. Bourdon peint aussi pour Cochet un tableau d'histoire mettant en scène ce dernier, présenté au Salon de 1844 (no 204 du livret) sous le titre Présentation de Mgr le Révérendissime gardien du Saint-Sépulcre, à Méhémet-Ali, vice-roi d'Egypte, par M. Cochelet, consul général de France, en 1838, avec l'explication suivante :
Œuvres
Notes et références
Liens externes
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