Achille Talarico naît à Catanzaro le . Il est le fils d'Antonio Talarico, un marchand de fruit âgé de 28 ans, et de Maria Corrado, jeune fille âgée de 20 ans[1].
Il étudie à Naples d'abord auprès du peintre Giuseppe Mancinelli puis à l'École napolitaine de peinture et à l’Académie des Beaux-Arts de Naples où il devient un disciple de Domenico Morelli (qui avait lui-même été auparavant un élève de Mancinelli)[2] dont Talarico s'inspirera pour plusieurs de ses tableaux (Un paggio et Amilcare fa giurare ad Annibale odio eterno contro i Romani) qui seront exposés en 1865 à la Mostra de Milan[3],[4].
Sa première œuvre fut Le ricordanze, peinte en 1864, est présentée à la Société promotrice des Beaux-Arts napolitains qui lui donne le premier prix pour les tableaux en plan de demi-ensemble. À travers la société promotrice, il vend plusieurs de ses tableaux jusqu'en 1868 dont la toile Dopo un ballo, aussi appelée Dopo una festa in maschera, qui est acheté pour 1 300 lires en 1867 par la pinacothèque du Musée Capodimonte de Naples (ancien palais royal de la famille Bourbon) mais elle sera par la suite présentée à de nombreuses expositions dont celle d'Art calabrais à Catanzaro en 1912 ou en 1926 et en 1931 à celles de Reggio de Calabre[2],[5],[4].
En 1870, il est à Salerne pour l'Exposition nationale d'Agriculture et de Commerce où ses peintures connaissent un grand succès. Il obtiendra ainsi la médaille d'argent en récompense à ses œuvres artistiques présenté au salon et plus particulièrement à la toile nommée Ritratto dell’arch. D’Amore. Il participe également à l'Exposition universelle de 1873 à Vienne. En 1882, il présente une exposition de ses tableaux (dont la plus fameuse est I coniugi Sannini) à la Pinacothèque de Brera, musée d'art ancien et moderne de Milan[2],[4].
En 1883, Talarico expose ses œuvres à Rome dont son tableau Ritratto di signora qui sera remarqué par le député de gauche Francesco De Renzis (1836-1900) qui la mentionnera dans son livre Conversazioni artistiche[5].
Il se lie d'amitié avec l'écrivain Vittorio Imbriani qui le considérait comme un des meilleurs peintres de son temps et le comparait à l'impressionniste Edgar Degas[2].
↑(it) Istituto Matteucci, Dizionario degli Artisti, (lire en ligne).
↑ ab et cEnzo Le Pera, Arte di Calabria tra Otto e Novecento: dizionario degli artisti calabresi nati nell'Ottocento, Rubbettino Editore, (ISBN8849800967), « Acchille Talarico », p. 193–196.
(it) Angelo De Gubernatis, Dizionario degli artisti italiani viventi : pittori, scultori e architetti, Florence, coi tipi dei successori Le Monnier, , 640 p. (lire en ligne), p. 503