Achille LeroyAchille Leroy (écrit également Le Roy), né en novembre 1841 et mort à Moscou (URSS) en 1929, était un ouvrier typographe français, militant du POF. De sensibilité libertaire, il participa à la commune de Paris. « Adopté par le gouvernement soviétique » selon leurs mots parus dans un article de L’Humanité du 16 mars 1928[1],[2], il meurt en Union soviétique l'année suivante. MilitantismeLa Communeil est engagé dans le 248e bataillon de la Garde nationale pour la défense contre les versaillais du Plateau de Châtillon près du fort de Vanves[3]. À la suite de la défaite des communards il est déporté (ou il part en exil ?) en Nouvelle-Calédonie. Retour d'exil et publicationsÀ son retour, il publie, le 10 mai 1876 La commandite obligatoire et autres questions typographiques qu'il vend à son domicile rue Cujas. Un ouvrage dans lequel il fut l'un des premiers à réclamer la journée de huit heures, un paye plus régulière, l’éclairage, l’hygiène et la salubrité dans les ateliers. il collabora aussi à divers journaux parisiens : Le Progrès, Le Citoyen de Paris, Le Citoyen français, La Revanche sociale ou Le Vengeur. Il fut également l’auteur de plusieurs brochures à caractère révolutionnaire : Fusillé deux fois, La Commune ressuscitée, La Revanche du prolétariat. Il fut le premier gérant de l’hebdomadaire de la CGT La Bataille dont le premier numéro parut le . Il milita au Parti ouvrier français et anima la Librairie socialiste internationale. Rapprochements avec les communistes autoritairesEn octobre 1927, comme d’autres communards tels Henri Fourcade et Antoine Gay, il accepte, malgré sa proximité avec les anarchistes, de participer au 10e anniversaire de la révolution russe. Cependant, son état de santé l'a empêché d'assister au début des cérémonies. En 1928, il s’installa à Moscou. Blessé pendant le tournage en Ukraine d'un film sur la Commune, La Nouvelle Babylone (de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg), il mourut quelques mois plus tard à Moscou en 1929. Références
Liens externes
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