Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers

Académie des sciences, belles lettres et arts d'Angers
En 1828, la Société royale d’agriculture, sciences et arts d'Angers a son siège salle du Musée botanique, au Jardin des plantes d'Angers, d’où le surnom de fines herbes donné à ses membres
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays
Langue
Organisation
Présidente
Élisabeth Verry (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Protecteur
1770 - Le Duc d’Anjou, futur Louis XVIII
Affiliation
Site web

L'Académie des sciences, belles lettres et arts d'Angers a été créée par Louis XIV qui signa les lettres patentes à Versailles le . Le premier directeur en fut l'évêque d'Angers d'alors, Henri Arnauld.

Histoire

Le , sur la proposition du maire d'Angers Jacques Charlot, le conseil de ville sollicitait officiellement au ministre d'état le marquis de Châteauneuf la création d'une académie de Belles-Lettres, composée de 30 membres angevins ou nés de père angevin et résidant autant que possible à Angers[1].

L'installation se fit le par l'Intendant de Nointel dans la salle du pavillon du jardin de la mairie. En 1747, la société agrandit le cercle de ses études et admit les sciences au partage des prix, la même année on admet des associés étrangers, parmi lesquels Réaumur, Voltaire, Hérissant, Du Molard, Titon du Tillet, Racine fils, Fréron, de Voglie, Turbilly, Dreux du Radier, Dureau de la Malle, Florian[1].

En 1760, le roi Louis XV nomme le maréchal de Contades comme vice-protecteur de la société. Le Duc d'Anjou futur Louis XVIII en sera le protecteur en 1770[2].

En 1789, la nouvelle de la prise de la Bastille arriva pendant une séance de la société, le dernier procès-verbal enregistré est du . Les archives furent conservées en partie par Toussaint Grille (1766-1850) qui fut directeur de la bibliothèque municipale d'Angers en 1805[1].

Supprimée le par le décret supprimant toutes les académies et sociétés savantes, voté par la Convention.

L’Académie fut rétablie en 1828 par des Angevins, ayant appartenu à l’ancienne Académie d’Angers et à la Société d’Agriculture, et qui envisagent un rapprochement entre elles et est renommée sous le titre commun; de Sociéte d'Agriculture, Sciences et Arts[3]. Reconnue d’utilité publique par un décret du .

En 1852, la Société devient la Société impériale d’agriculture, sciences et arts d’Angers et ajoute en sous-titre, ancienne Académie d’Angers, puis, par décret du , la Société est autorisée à changer son titre en Académie des sciences, belles-lettres et arts d’Angers.

En 2004, l'Académie préside, pour deux ans, la Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts.

En 2014, elle a son siège à l’hôtel de Livois.

Membres renommés

Directeurs et présidents

Le poste de directeur existe de 1686 à 1793 ; il est remplacé par le poste de président de 1828 à aujourd'hui.

Quelques membres titulaires

Sources

  • Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, Célestin Port. Version originale 1874.
  • Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers, historique[2].

Notes et références

  1. a b et c Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire - Version originale - Lettre A - V. Sociétés littéraires et d'agrément, (lire en ligne), p. 92, 93
  2. a et b « Historique », sur academie-dangers.fr
  3. « Académie des sciences, belles-lettres et arts. Angers », sur data.bnf.fr
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, version révisée 1965, lettre C, page 794. (lire en ligne)
  5. Académie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Ed. de l'Ouest (Angers), (lire en ligne), p. 352, 354, 356
  6. La France littéraire, Paris, , Dreux du Radier
  7. Académie d'Angers, Les membres
  8. Théodore Courtaux, Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées : Anjou, Poitou, Bretagne et Maine, 1156-1889, d'après les archives inédites du château de La Saulaye (Maine-et-Loire) et les documents conservés dans les dépôts publics, accompagné de 2 tables, Paris, Cabinet de l'historiographe, , 252 p. (lire en ligne), p. 192

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes